Didier Deschamps n’a pas voulu enfoncer Gennaro Bracigliano pour sa boulette contre Quevilly en quarts de finale de la Coupe de France (2-3 ap). En écoutant son anecdote, on peut le comprendre.
En bon pédagogue et psychologue qu’il sait être, Didier Deschamps n’a pas voulu enfoncer les joueurs de l’OM suite à leur série catastrophique de sept défaites consécutives. Aucun d’entre eux, depuis la fin du match contre Quevilly, n’a ainsi pris pour les autres. Et certainement pas Gennaro Bracigliano. Même s’il s’en défend, l’ancien portier de Nancy a été à l’origine de l’élimination des siens à Caen. Deschamps doit peut-être le savoir mais préfère rester silencieux. Pour apporter un éclairage sur son attitude très classe, il a cru bon de lâcher une drôle d'anecdote... qui date.
Le précédent Castaneda
En demi-finales de la C1 en 1990, contre le Benfica Lisbonne, Jean Castaneda avait remplacé le titulaire habituel Gaëtan Huard dans le but marseillais (2-1, 0-1). Didier Deschamps se souvient très bien de sa prestation, assez fébrile (au retour, il avait été victime du fameux but de la main de Vata). « À l’époque, un journal avait fait sa Une sur lui, avec le titre « On compte sur toi », détaille-t-il dans L’Equipe. Bernard Tapie lui avait mis le journal sous le nez en lui disant : “Tiens, regarde.” Il n’était pas très rassuré. On voyait même les gouttes tomber de son visage ». Espérons pour Bracigliano que Vincent Labrune n’aura pas la même idée loufoque avant de rencontre le Bayern Munich.