L'affaire Younes Belhanda fait forcément du bruit du côté de Montpellier. Si René Girard, sur RMC, a minimisé l'événement et annonce qu'il n'y aura pas de sanction, Giroud, de son côté, est dans une colère plus froide.
Olivier Giroud: « Les penaltys, les plus grands joueurs l’ont manqué récemment. J’ai eu la malchance d’en manquer. On aurait préféré avoir ces points d’avance, c’est dommage. Pour revenir sur les penaltys, le premier, je ne peux pas le tirer. J’étais en dehors du terrain et de toute façon c’était à Younes de le faire. Le 2e, oui cela aurait dû être à moi. Mais à Toulouse, Souleymane Camara me l’avait déjà demandé. Je n’ai même pas eu temps de cogiter. Souley a pris ballon, et m’a dit : « Laisse Oliv je le prends. » Souley s’est senti de le faire, on est des grands, on ne va pas faire des polémiques. Ca aurait été dénigrer Souley que de dire « Non, c’est moi qui le tires. » On peut dire ce qu’on veut. J’ai lu que Giroud ne prenait pas ses responsabilités, ça me fait rigoler. Oui ça aurait été à moi de le tirer mais je ne suis pas pour les chamailleries. Je n’aborderai pas le sujet Belhanda. Il y a eu certains choses maladroites, ce n’est pas le moment de l’évoquer. Je réagirai plus tard, mais je réagirai. Je n’ai pas envie de m’éparpiller. Mais je vais mettre les choses au point très très prochainement. Aujourd’hui, il y a des choses plus importantes à négocier, le titre à aller chercher avec Montpellier. Chacun devrait faire en sorte de se concentrer sur cet objectif. Je compte en parler à Belhanda, oui. »
René Girard : « Ce qui me gonfle, c’est les conneries que je lis sur les radios et les journaux. Younes Belhanda, il n’y a aucune sanction de prise contre lui. On a besoin de personne pour régler des problèmes qui arrivent dans toutes les équipes. Sur le penalty, il n’y a aucun intérêt que cela se passe mal, Mongongu a mis une panique pas possible. Younes est allé passer une radio du péroné, et de toute façon il est suspendu lundi prochain. Il n’a pas quitté la réunion avant la fin. Il ne faut pas remuer la merde où il n’y en a pas. »