L’ASSE achetée et revendue dans la foulée ? Le boss répond
Dan Marciano -
Rédacteur
Titulaire d'un Master de droit international, je me suis rendu compte au bout de mon parcours universitaire qu'il était important d'évoluer dans un domaine que l'on apprécie. Du jour au lendemain, j'ai décidé de mettre fin au rêve de mes parents, qui voyaient en moi un futur avocat, pour vivre de ma passion : le sport. Depuis, je couvre les mercatos et l'actualité sportive en essayant d'informer au mieux les lecteurs.

Bras droit d'Ivan Gazidis du côté de l'ASSE, Huss Fahmy était présent à Londres pour participer à une conférence de Leaders. L'occasion pour le responsable d'en dire plus sur le projet de Kilmer Sports Ventures à Saint-Etienne. Et le groupe canadien n'est pas venu dans le Forez pour faire du trading ou une courte apparition.

En juin dernier, l’ASSE passait, officiellement sous pavillon canadien. Kilmer Sports Ventures, dirigé par le milliardaire Larry Tanenbaum, a pris la suite de Bernard Caïazzo et Roland Romeyer avec l’objectif de s’y installer durablement et d’établir un projet solide. Membre de la direction, Huss Fahmy a justifié son arrivée à l’ASSE.

KSV raconte son arrivée

« Nous cherchions depuis deux ans et demi, nous avons analysé probablement 60, 70, 80 clubs dans différents pays. On cherchait un investissement où on pouvait être « actifs » et il y avait très peu de clubs qui avaient dans leur ADN la capacité d’être compétitif au très haut niveau, dans un pays de foot, qui a une grosse communauté de supporters, un centre de formation… Tous les ingrédients qui, activés ensemble, peuvent permettre au club de naturellement concourir au très haut niveau. Nous n’avions pas besoin de créer ces ingrédients qui existaient déjà. Après deux ans et demi, nous nous sommes lentement fixés sur Saint-Étienne » a déclaré le bras droit d’Ivan Gazidis.

« Nous ne réfléchissons pas à une éventuelle vente »

Et son projet à l’ASSE s’inscrit sur le long terme. « Nous ne réfléchissons pas à une éventuelle vente, on est sur le développement d’un club et il y a probablement cinq ou six phases avant d’atteindre le très haut niveau. Chaque phase nous offrira l’opportunité d’examiner le marché, nous serons toujours ouverts d’esprit mais je ne pense pas que nous travaillons sur une «sortie». Nous travaillons à la mise en place de notre plan et voyons jusqu’où ça peut pousser le club. Le sport a cette spécificité d’être incertain et nous donnera des défis à relever régulièrement » a confié Fahmy dans des propos rapportés par But Football Club.

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