Si l’ASSE s’est inclinée de justesse face à Lorient dimanche (1-0), Stéphane Ruffier s’est de nouveau imposé comme l’homme fort des Verts en retardant longtemps l’échéance. Ce qui n’a pas échappé au journaliste Pierre Ménès…
L’ASSE a t-elle vraiment les épaules pour l’Europe cette saison ? Les Verts, peu convaincants dimanche sur la pelouse de Lorient (défaite 1-0), ont néanmoins pu compter sur un Stéphane Ruffier des grands jours. Sur son blog officiel, Pierre Ménès est revenu sur la prestation du gardien stéphanois, auteur de grands arrêts mais également sauvé par ses poteaux à plusieurs reprises.
« EN FORME INTERNATIONALE »
« Et puis Saint-Etienne s'est très logiquement fait battre à Lorient. Alors OK, ça ne doit pas être évident de passer du champ de labour de Geoffroy-Guichard au synthétique du Moustoir. Mais toujours est-il qu'à part une belle frappe d'Hamouma, les Verts n'ont pas existé et sans un Ruffier en forme internationale, ils auraient pu quitter la Bretagne avec une belle correction », assure Pierre Ménès.
GUILAVOGUI, LE FAUTIF
Il évoque ensuite l’erreur grossière de Josuha Guilavogui, qui a coûté la défaite à l’ASSE : « Ils se sont finalement inclinés sur un pénalty, stupidement concédé par Guilavogui - auteur d'une improbable main volontaire à l'orée des arrêts de jeu - et transformé par Aliadière. Les hommes de Galtier sont passés complètement à côté de leur match et on constate que face à une équipe dont le mouvement perpétuel est la marque de fabrique, leur impact physique s'en trouve considérablement amoindri », poursuit Pierre Ménès.