Lors du match opposant Saint-Etienne face au Paris Saint-Germain, des banderoles anti-Qataris ont été déployées par le supporters des Verts.
Le 31 janvier dernier Saint-Etienne recevait le Paris Saint-Germain. Les Verts se sont inclinés 2-0 face aux Parisiens. Mais les banderoles déployées par les supporters de l’ASSE ont été au centre de l’attention. Des messages pour soutenir les ultras parisiens mais également pour critiquer la direction qatarie du PSG. Bernard Caïazzo, président du Conseil de surveillance du club, s’est exprimé sur l’affaire.
« Les banderoles n’étaient pas méchantes »
Lors d’une interview accordée à But Football Club, Bernard Caïazzo est revenu sur la polémique des banderoles : « C’est une aberration totale d’imaginer la direction de l’ASSE (…) accepter de faire entrer à Geoffroy-Guichard sans contrôle quoi que ce soit. Cela pourrait donner des idées à d’autres pour des bouteilles de gaz ou bombes de fabrication artisanale alors que le pays est sous la menace. Il faudrait être le dernier des dirigeants avec un QI d’huître pour mettre en danger un stade en bafouant toutes les règles de sécurité. Les banderoles n’étaient pas méchantes et certaines étaient même pleines d’humour mais l’émir du Qatar l’a ressenti comme une vexation profonde, ce qui peut se comprendre, si bien que l’affaire a pris une ampleur que je regrette. Et puis, franchement, pour bien les connaître les dirigeants du PSG, ce ne sont pas des gens arrogants. Nous n’avons pas à nous mêler des relations avec leurs propres supporters. Chaque club mène sa propre politique (...) Cette affaire tombe au plus mauvais moment. De plus, l’ASSE va écoper de sanctions disciplinaires dans cette affaire et au moindre prochain incident, on risque le huis clos total alors qu’on joue l’Europe », a-t-il déclaré.
« Je n’ai pas trouvé les banderoles insultantes »
L’entraîneur de l’ASSE, Christophe Galtier, s’était exprimé il y a quelques jours sur cette affaire : « Je n’ai pas trouvé les banderoles insultantes. J’ai vu pire. Il n’y a pas eu d’appel à la violence, pas de fumigènes. Je trouverais des sanctions injustes, même si la commission de discipline est en droit de se saisir de ce fait. L’arrivée d’investisseurs dans le football fait que la population des stades a changé, à Paris comme en Angleterre. Les supporters, les ultras, ne se reconnaissent pas dans cela, voilà ».