Mise en cause par Sylvain Monsoreau, Bayal Sall et Boubacar Sanogo, l'ASSE a répondu par le biais d'un communiqué. Saint-Etienne assure ne pas être en tort et conforte Christophe Galtier dans ses choix.
Le loft, une spécialité des mercatos. Mais parfois, cela dure. A Saint-Etienne notamment où Sylvain Monsoreau, Bayal Sall et Boubacar Sanogo n’ont apparemment plus aucune chance de jouer sous les ordres de Christophe Galtier. Bénéficiant d’une nouvelle disposition de la charte du football professionnel, Saint-Etienne a pris plusieurs dispositions à l’encontre de ces joueurs. Monsoreau, Sall et Sanogo n’ont donc plus de casier, ni de place de parking et n’ont pas le droit de prendre leur petit-déjeuner au centre d’entraînement. Tout cela coûterait 4,5 millions d’euros annuels à l’ASSE.
L'ASSE soutient Galtier
Les Verts tentent donc de trouver des échappatoires pour ces bannis qui coûtent cher. Sanogo est ainsi à l’essai actuellement avec Monaco et a même marqué vendredi en amical face à Marseille (4-1). Cela n’empêche pas l’ASSE de réagir aux propos des lofteurs parus il y a quelques jours dans L’Equipe.
Le club du Forez s’est ainsi fendu d’un communiqué pour se défendre : « Nous regrettons les déclarations faites par Sylvain Monsoreau, Moustapha Bayal Sall et Boubacar Sanogo récemment dans la presse mais nous confirmons que leur mise à l'écart est un choix sportif appuyé par la Direction de l'ASSE. Le club ne souhaite pas polémiquer, plus avant, sur la situation par médias interposés. Nous rappelons simplement que toutes les dispositions prises, relatives à l'entraînement des joueurs de l'effectif professionnel, l'ont été dans le respect de la Charte du Football Professionnel. »