Montpellier est peut-être leader du championnat, mais le soutien populaire ne suit pas. Souvent dégarnie, la Mosson paye une architecture spéciale. Mais la ville a un projet, et souhaiterait se rapprocher du chaudron.
Cette année, sur le plan sportif, Montpellier cartonne, avec ses deux locomotives, Giroud et Belhanda. Chaque semaine, ces deux là régalent. Et pourtant, chaque semaine, la Mosson ne fait pas le plein. Le problème est simple. Le stade, construit pour la coupe du Monde 1998, montre déjà d’imposants signes de vétusté. La grande tribune latérale, sans toit, en est la plus belle preuve. Heureusement, Montpellier veut y remédier.
« A l’image du Chaudron à Saint-Étienne »
Jean-Pierre Moure, président de la communauté d’agglomération de la ville, l’affirme, via Sportmag : « On peut incarner cette politique de développement du sport par la rénovation de la Mosson. On va y apporter 50 millions d’euros dans les trois ans qui arrivent. Cela va permettre d’assurer la couverture intégrale du stade, principalement sa grande tribune. Nous allons lui donner davantage de fonctionnalité et de respect envers le public. Cette enceinte va prendre une autre résonance, un peu à l’image du Chaudron à Saint-Étienne, ou de la Bonbonnière à Boca Junior ».
L’humour montpelliérain, sans doute.