En fin de journée, Saint-Etienne défiait Auxerre, à Geoffroy-Guichard. Déjà que l'ASSE n'est pas en grande confiance actuellement, Christophe Galtier n'a pas aidé avec des choix bizarres.
La compo de départ
Alors oui, Sainté n’est pas en pleine confiance, avec deux nuls et deux défaites sur les quatre derniers matches. Mais quand même. A domicile, face à Auxerre, les Verts doivent prendre des risques. Ce n’est pas l’avis de Christophe Galtier, qui met au point une formation plus que défensive. En plus de ses quatre défenseurs habituels, le coach stéphanois aligne deux milieux purement défensifs devant la défense (Guilavogui et Clément). Mieux encore, il place Fabien Lemoine, lui aussi milieu défensif de formation, au poste de meneur de jeu. Résultat, l’ASSE a connu d’énormes difficultés pour faire le lien avec ses attaquants.
Des recrues absentes
Christophe Galtier avait fait le forcing, en toute fin de mercato, pour s’attacher les services de recrues. Si Kitambala était bien sur le terrain, l’entraîneur stéphanois a préféré laisser sur le banc les remuants Banel Nicolita et Max Gradel. A leur place, les supporters verts doivent se coltiner l’énigme Aubameyang, dont les faiblesses techniques sont criantes.
Batlles, sur le banc
Avec le départ précipité de Malbranque, Saint-Etienne ne possède plus qu’un seul joueur capable de créer du jeu, le dénommé Laurent Batlles. Face à de timides auxerrois et devant leur public, Galtier a préféré laisser son meneur de jeu sur le banc, avant de le faire entrer trop tard. Sans technique et sans folie, les attaques stéphanoises n’ont jamais déstabilisé leurs adversaires du soir.