Il y a un an et demi, Brandao, à l’époque attaquant de l’OM, était impliqué dans une affaire de viol pour laquelle il a finalement été blanchi. Une histoire qui a marqué un certain Didier Deschamps.
Didier Deschamps a beau être très occupé aujourd’hui comme sélectionneur de l’équipe de France, le boss des Bleus n’oublie rien de ses expériences passées et notamment pas son passage à Marseille. Comme nous vous l’avons évoqué ce matin, Deschamps a quelques rancœurs et avait envie, hier sur le plateau de beInSPORT, de régler quelques dossiers quant à ses conditions de travail et son départ du club olympien. Mais Deschamps ne retient pas que ça. Au hasard d’une chronique de Claude Askolovitch, qui revenait notamment sur l’affaire des paris truqués dans le handball et l’attitude de Claude Onesta qui a décidé de défendre ses joueurs coûte que coûte, Didier Deschamps, dans le but d’expliquer que la justice doit faire son travail avant que la presse et les observateurs ne mettent des sportifs incriminés au pilori, a pris un exemple qu’il a bien connu.
Deschamps pointe le traitement de l'affaire Brandao En mars 2011, Brandao était accusé de viol par une jeune femme. Un événement suffisamment important pour que Brandao soit contraint à l’exil au Brésil. Un an et demi plus tard, le Brésilien a bénéficié d’un non-lieu. Et Deschamps, de son côté, ne s’est pas privé de rappeler le feuilleton avec agacement, dénonçant clairement le traitement qui a été réservé à Brandao. « Quand on parle de mise en examen, je vais prendre un exemple. Celui de Brandao. Brandao a été mis en examen. Il a été sali pendant des mois. Quand la décision a été rendue, ça a fait une ligne et demie. Après des mois où il a été jeté en pâture et insulté. » Un Brandao qui, heureusement, a rebondi ensuite chez les Verts.
Découvrez Le 10 Sport de cette semaine, en kiosques ou en ligne