Claudio Ranieri a évoqué la particularité d’entraîner l’AS Monaco. Passé par douze clubs professionnels au fil de sa longue carrière, l’entraîneur italien en a vu d’autres. Sur le banc de l’AS Monaco depuis 2012, Claudio Ranieri a rempli la première partie de sa mission : remonter le club du Rocher en Ligue 1. Le deuxième acte est maintenant un cran au dessus, avec une qualification pour la Ligue des Champions. Un objectif qui est loin de le faire angoisser, lui qui a connu la pression à la tête de plusieurs grands clubs européens comme Chelsea, la Juventus Turin ou encore l’Inter Milan.
AS Monaco - Abidal : «Ranieri m’a offert la plus belle chose que je pouvais vivre»
« IL NE FAUT PAS S’ENDORMIR » « Je suis imperméable à l’angoisse. Un entraîneur, c’est comme un parachutiste qui saute sans savoir si le parachute va finir par s’ouvrir » a déclaré l’entraîneur italien à . Selon lui, le défi monégasque peut s’avérer « piégeux. Dangereux. Il ne faut pas s’endormir. Il faut des types solides, sains, concentrés », et compte bien s'appuyer sur ses expériences italiennes pour réussir : « Quand tu as entraîné en Italie, tu peux entraîner partout. »« QUAND UN ENTRAÎNEUR SAUTE… »La méthode Claudio Ranieri ? Apporter de l’humour et de la bonne humeur au vestiaire de l’AS Monaco.« J’aime que mes joueurs arrivent au travail de bonne humeur. Quelque fois, moi aussi j’ai un sèche-cheveux. » La clé du succès ? La sérénité. « Je travaille tranquille. Je dors bien. Je suis sympa avec mon épouse en rentrant le soir » car selon lui, au final « quand un entraîneur saute, c’est pour cacher la responsabilité de tous les autres corps de métier d’un club, qui sont aussi impliqués que le coach. »