Avant de recevoir Bastia pour le derby dimanche (14h), Alex Dupont s’est confié au 10 Sport. L’entraîneur d’Ajaccio revient sur le début de saison de son équipe et sur sa nouvelle vie en Corse.
Quel bilan faites-vous du début de saison de votre équipe ?
Je trouve qu’on fait un bon début de saison. On est à neuf points en s’étant déplacé à Lille, Bordeaux, Lyon et en ayant joué contre Paris... Notre jeu s’améliore, l’équipe semble trouver son style. Avec un peu plus de réussite, on pourrait avoir deux, trois points de plus, mais on est dans les clous. On est sur la bonne voie.
Et Ajaccio comptait deux points de pénalité avant le début du championnat…
On ne les rattrapera jamais ces deux points. Mais psychologiquement, c’était important de gagner à Nice lors de la première journée pour avancer tout de suite. Vous imaginez si on avait juste fait match nul contre Nice ? On aurait enchaîné sur un nul contre Paris et on aurait eu zéro point ! On est à la course aux points.
« Mon équipe tient la route »
On a le sentiment qu’Ajaccio a aussi bien recruté cet été…
On n’est pas encore à l’heure du bilan, mais c’est vrai qu’il y a de bonnes surprises. Faty, Diarra, Mutu, Belghazouani … Ce ne sont pas seulement des recrues, ce sont des renforts. Ils se sont bien intégrés sur le plan humain, mais aussi sur le plan footballistique. Ce qui fait qu’aujourd’hui je peux dire que j’ai une équipe qui tient la route. À quelle place on finira la saison, je ne sais pas, on verra, mais cette équipe tient la route.
Vous vous apprêtez à disputer votre premier derby corse dimanche…
On m’en parle depuis plusieurs jours déjà... J’ai connu des Lille-Lens dans le Nord, des Brest-Guingamp en Bretagne et maintenant je vais découvrir un derby corse. C’est excitant ! Il n’y a plus beaucoup de derbys en L1. On est des concurrents, les deux équipes se tiennent très près l’une de l’autre. Et puis, ce sont deux villes qui aiment le foot. Où il y a une culture foot. Malheureusement, je me suis renseigné il ne vaudra pas plus de trois points si on le gagne ce match (rire).
« Bastia et Ajaccio sont deux villes qui aiment le foot »
Personnellement, comment vous sentez-vous en Corse ?
Je me sens très bien. Je suis là pour aider le club à grandir et le pérenniser en ligue 1. C’est un club où le président préside, l’entraîneur entraîne et où les joueurs jouent. Le club se professionnalise, mais ça se fait dans un esprit familial. Le club grandit sans vendre son âme au diable. J’ai retrouvé le même esprit et les mêmes valeurs qu’à Brest. Ce sont deux régions à forte identité et où l’on aime le foot. Ça parle foot toute la journée.