Sandro Rosell, président du Barça depuis une saison seulement, a profité d'une conférence de presse pour se payer le grand rival, le Real Madrid et détruire son entraîneur José Mourinho. La rivalité entre le FC Barcelone et le Real Madrid a toujours été exacerbée mais, cette saison, les tensions sur le terrain et dans les médias ont été plus violentes que jamais. A tel point que le sélectionneur de l’équipe nationale d’Espagne, Vicente del Bosque, craignait qu’une rupture ait lieu au sein de la Roja. Si les joueurs se sont défendus de s’être jamais brouillés de manière irrémédiable, du côté des dirigeants, la guerre fait rage.
Rosell s’inquiète de la poussée de violence Sandro Rosell n’est le président du Barça que depuis un an, pourtant il maîtrise déjà toutes les armes nécessaires pour participer à la guerre contre le Real Madrid. Dans la conférence de presse où il tirait le bilan de sa première saison à la tête du club blaugrana, il n’y est pas allé de main morte pour qualifier le comportement du rival madrilène : «Nous considérons que le Real Madrid a dépassé les limites cette saison, en proférant des accusations sans fondement envers notre club», a lâché le président barcelonais. Il envisage même des sanctions si l’escalade ne s’arrête pas : «La rivalité continuera la saison prochaine mais nous n'accepterons pas que les limites soient à nouveau dépassées. Si nécessaire, nous prendrons des mesures légales.»
Mourinho devrait avoir honte Et le premier épinglé n’est autre que José Mourinho, en poste à Madrid pour sa première saison également. "Mou" est accusé par le président du Barça d’être le responsable de cette escalade dans les tensions entre Barcelonais et Madrilènes : «La conférence de presse qu'il a donné après la demi-finale aller de la Ligue des Champions est une honte pour quiconque se considère comme un athlète de haut niveau», a déclaré Sandro Rosell faisant référence à l’accusation de Mourinho à l’égard du FC Barcelone, qu’il jugeait avantagé par le corps arbitral.
L'entraîneur portugais est par ailleurs en attente de réponse de l’UEFA, suite à l’appel contre la suspension de quatre matches ferme et un avec sursis dont il avait écopée le 6 mai dernier. La réponse sera délivrée le 29 juin.