Hier, en plus de Yanga-Mbiwa, deux défenseurs centraux français étaient sur les terrains de Ligue des champions. Le jeune, Varane, a montré de très belles choses. Mexès a lui terni sa prestation avec un geste d’humeur regrettable.
L’un, Varane, représente l’avenir de l’Equipe de France. L’autre, Mexès, a peut-être connu sa dernière sélection lors de l’euro ukraino-polonais. Hier, pour l’ouverture de la phase de poules de la Ligue des champions, les deux défenseurs axiaux étaient titularisés. Varane remplaçait Sergio Ramos au Real Madrid, qui recevait Manchester City (3-2), alors que Mexès connaissait sa première titularisation de la saison pour la réception d’Anderlecht (0-0). Deux joueurs aux destins opposés.
Deux défenseurs à l’aise dans la relance
Dans le jeu, les deux joueurs ont plutôt réussi leur match. Face à une diabolique formation anglaise, Raphaël Varane, qui participait à l’une de ses premières grandes rencontres avec le maillot immaculé sur les épaules, s’en est sorti comme un grand. Avec son sens de l’anticipation et ses qualités de relance, l’ancien lensois semble avoir trente ans et beaucoup d’expérience. Dans l’Equipe du jour, il déclare : « Pour grandir, il faut jouer des matchs à forte pression. J’attendais un match référence dans ma carrière et ce soir, je l’ai eu. Tout ce qui s’est passé face à City ne peut que m’apporter des choses positives. Je pense que ça va réellement lancer ma saison ». Mexès a également réalisé un bon match, pour sa première sortie de l’année. Un peu en difficulté sur les premiers ballons, l’ancien romain s’est bien repris au fil des minutes, avant d’afficher beaucoup d’aisance balle au pied.
Varane félicité, Mexès tancé
Et pourtant, les deux n’ont pas connu le même réveil. Varane, lui, a forcément bien dormi. Sa prestation a été applaudie par les médias espagnols. Sur le site Internet d’AS par exemple, les commentaires des internautes sont unanimes : le Real tient là une pépite, qui doit jouer plus régulièrement. Varane, lui, ne doute pas de la confiance de son coach : « Je sens que José Mourinho a toujours autant confiance en moi. Dans le football, il y a des périodes plus ou moins bonnes. On se sent plus ou moins bien sur le terrain. Il faut reconnaître que je n’étais pas en grande forme, mais là, l’espoir revient ». Pour Mexès, c’était plutôt la gueule de bois. La Gazzetta dello Sport du jour nous apprend que le Tricolore, tancé par le public après la défaite du Milan, aurait répondu par un doigt d’honneur. Quand rien ne va plus...