Le 8 février 2026, les joueurs de l’AC Milan et de Côme se retrouveront à Perth, en Australie, à l’occasion de la 24e journée de Serie A. Adrien Rabiot n’a pas hésité à critiquer cette décision, de quoi susciter la colère d’un des patrons du Championnat italien.
Parti de l’OM durant le mercato estival, Adrien Rabiot a profité de la trêve internationale pour faire le tour des médias, et évoquer notamment auprès du Figaro la délocalisation du match entre Côme et l’AC Milan en Australie. « J’ai été surpris d’apprendre que le Milan allait disputer un match de Serie A contre Côme… en Australie ! C’est complètement fou. Mais il s’agit d’accords économiques visant à donner de la visibilité au championnat, ce sont des choses qui finissent par passer », a critiqué le joueur formé au PSG. Une sortie qui n’a pas du tout été du goût de Luigi De Siervo, l’administrateur délégué de la Serie A.
« Il devrait respecter l’argent qu’il gagne et se montrer plus conciliant envers son employeur »
« Il oublie, comme tous les footballeurs qui gagnent des millions d’euros, qu’ils sont payés pour exercer une activité, à savoir jouer au football. Il devrait respecter l’argent qu’il gagne et se montrer plus conciliant envers son employeur, à savoir le Milan, qui a accepté et insisté pour que ce match puisse se jouer à l’étranger », a-t-il répliqué, dans des propos rapportés par le Corriere dello Sport.
« Les footballeurs de haut niveau, qui ont des salaires à la hauteur de leurs efforts, devraient mieux comprendre »
« La santé des joueurs est un élément fondamental, nous nous battons pour que cela soit logique. Il s’agit d’une question complexe, mais pas impossible. Nous essayons de le faire dans un esprit d’harmonie, surtout si l’on considère cela comme un événement exceptionnel. Le défi organisationnel est complexe, les heures de vol sont nombreuses, mais on voyage en classe affaires à l’autre bout du monde, ce que les équipes font régulièrement. Les footballeurs de haut niveau, qui ont des salaires à la hauteur de leurs efforts, devraient mieux comprendre que les autres qu’il s’agit d’un sacrifice que l’on peut faire », poursuit Luigi De Siervo.