«Il faisait la bringue tous les soirs» : Il balance cash sur une star du PSG !
Bernard Colas -
Journaliste
Passionné de sport, de cinéma et de télévision (à l’écran comme derrière) depuis son enfance, Bernard est journaliste pour le 10 Sport depuis 2018. Plus habile clavier en main que ballon au pied, il décide de couvrir principalement un sport adulé, critiqué et détesté à la fois (le football) et un sport qui n’en est pas un (le catch).

Le PSG n’a pas eu à attendre l’arrivée du Qatar pour avoir à gérer certains cas de joueurs appréciant les sorties nocturnes dans la capitale, alors que Neymar ou Marco Verratti ont parfois été au centre des critiques pour cette raison. Il y a vingt ans, c’est Ronaldinho qui menait une vie contraire à celle d’un sportif, ce dont se souvient encore Luis Fernandez, son entraîneur de l’époque.

Joueur emblématique du Paris Saint-Germain avant d’en devenir l’entraîneur à deux reprises, Luis Fernandez a tout connu ou presque dans la capitale. La gloire, avec notamment la victoire en Coupe des Coupes en 1996 qui reste à ce jour l’unique titre européen remporté par le PSG, mais également les galères, notamment lors de son second passage à la tête du club, marqué par ses rapports compliqués avec Ronaldinho, justifiés par son appétit pour les soirées nocturnes.

« On m'avait souhaité bon courage »

« Ronaldinho est, avec George Weah, le plus grand joueur que j'ai entraîné. Je me souviens qu'à son arrivée au club en 2001, on m'avait souhaité bon courage pour gérer ce jeune homme de 21 ans. Pourtant, la première année, il s'est bien adapté. Avec le staff, on l'a fait grandir. Il s'est aguerri et a fini champion du monde avec le Brésil », s’est souvenu Luis Fernandez dans les colonnes de L’Équipe.

« Des filles venaient le voir dans sa chambre lors des mises au vert »

« Ça s'est gâté la saison suivante. Les gens de la sécurité du Parc me disaient qu'il faisait la bringue tous les soirs, on m'a aussi averti que des filles venaient le voir dans sa chambre lors des mises au vert. Ce n'était pas mon rôle de m'occuper de la vie de chacun de mes joueurs. Normalement, le club aurait dû s'en occuper. Mais Laurent Perpère (alors président délégué du PSG) n'a pas voulu. On m'a fait passer pour le méchant de service (il n'a titularisé le Brésilien que vingt fois en D1 en 2002-2003), alors que je défendais l’institution », se défend Luis Fernandez, qui quittera le PSG au terme de cette saison.

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