Débarqué cet été au Real Madrid en provenance du PSG, l’entraîneur italien Carlo Ancelotti a comparé les deux environnements.
Auteur d’un bilan mitigé à la tête du PSG, lors duquel il a échoué à être sacré champion en 2012 malgré un effectif déjà bien fourni avant de remporter enfin le titre en mai dernier, Carlo Ancelotti a préféré quitter le club parisien. Lassé de l’environnement du PSG et du manque de soutien des dirigeants qataris à une époque où les Parisiens était dans le dur l’an dernier (notamment après une défaite 1-0 concédée à Reims), l’ancien coach du Milan AC et de Chelsea s’est exprimé aujourd’hui sur la pression inhérente au métier d’entraîneur de haut niveau.
« AUTANT DE PRESSION À PARIS QU’À MADRID »
« L’année passée, à Paris, j’avais déjà beaucoup de pression, autant qu’ici. Au sein d’un club, il n’y a pas seulement la pression de la presse, il y a aussi celle des joueurs qui ne jouent pas. C’est celle-ci la pire », a-t-il déclaré dans le cadre d’un échange avec de nombreux journalistes espagnols ce matin au centre d’entraînement du RealMadrid, avant d’évoquer plusieurs cas individuels. « Le réalisme froid de Jesé m’a surpris. (...) Cristiano Ronaldo n’a pas besoin d’aide, il s’aide tout seul. Isco peut être un faux neuf, mais je veux aussi l’essayer au milieu. J’ai déjà fait reculer Seedorf à Milan et ça a fonctionné », a-t-il ajouté dans des propos relayés par Marca.
« FACE AU BARÇA, JE NE REMETTRAI PAS RAMOS AU MILIEU »
L’Italien est également revenu sur sa décision de faire jouer Sergio Ramos au milieu de terrain lors du Clasico face à Barcelone en octobre dernier. « Face au Barça je ne remettrai pas Sergio Ramos au milieu de terrain. Ce fut une erreur. Mais ça lui ne posait pas de problème. Je n’avais pas non plus Xabi Alonso et Asier Illarramendi n’était pas préparé », a-t-il déclaré.