Personnage sulfureux au sein du petit monde du football, Hristo Stoichkov a encore fait parler de lui ce dimanche. Et le Ballon d’Or 1994 n’a pas épargné un certain Louis Van Gaal…
Dire que Hristo Stoichkov a marqué le FC Barcelone est un euphémisme. Avec 108 buts marqués en 212 matches, l’attaquant bulgare a connu de nombreux succès lors de son passage en Catalogne (1990-1995 puis 1996-1998). Vainqueur de la Ligue des Champions en 1992 et sacré Ballon d’Or en 1994, le demi-finaliste de la Coupe du monde 1994 fait aujourd’hui parler de lui pour ses sorties médiatiques qui défrayent bien souvent la chronique. Et ce dimanche, le Bulgare a sorti la sulfateuse pour régler ses comptes avec Louis Van Gaal, arrivé au Barça en 1997.
« JE N’AI AUCUN RESPECT POUR VAN GAAL, C’EST UNE ORDURE »
« Je n’ai aucun respect pour lui, c’est une ordure. Un jour, alors que j’étais blessé et que j’étais avec ma femme au Camp Nou, il s’est dirigé vers elle et lui a demandé comment c’était possible d’avoir épousé quelqu'un comme moi. Elle lui a répondu que j’avais gagné un Ballon d’Or...», a-t-il déclaré dans une interview accordée au quotidien catalan Sport, avant de préciser que son départ était bien dû à l’entraîneur néerlandais : « Oui, c’est sûr, c’était la faute de Van Gaal ».
« MOURINHO RESPECTAIT ROBSON, IL COMPRENAIT TOUT, IL SAVAIT TOUT »
En revanche, Hristo Stoichkov garde un bon souvenir de JoséMourinho, adjoint de Bobby Robson puis de Louis Van Gaal à Barcelone. « Ne pensez pas que Mourinho était un simple interprète ou assistant, c’était déjà l’entraîneur. Mais il n’a jamais pensé qu’il valait plus que Robson, il le respectait. Mourinho comprenait tout, il savait tout, sur notre équipe, et sur les adversaires », a-t-il précisé.