Mercredi soir, l’Espagne et le Portugal s’affronteront en demi-finale de l’Euro 2012. A Donetsk, seront présent 15 joueurs évoluant au Barça ou au Real, dont 12 devraient être titulaires. Un nouveau clasico ?
C’est la revanche du huitième de finale de la Coupe du Monde 2010. Le Portugal et l’Espagne s’affrontent pour aller en finale de l’Euro 2012, ce mercredi à Donetsk. Un duel pour la suprématie de la péninsule ibérique, mais aussi entre le FC Barcelone et le Real Madrid. Car ils sont 15 à évoluer dans l’un des deux ogres d’Espagne, et 12 d’entre eux seront surement titulaires mercredi. Certes, le rapport de force est logiquement inégal (12 espagnols pour 3 portugais), mais ce duel rappellera les récents Clasico aux spectateurs de cette rencontre.
Fabregas : Le Portugal « est comme le Real Madrid »
Il est vrai que l’Espagne s’inspire du jeu du Barça, prenant la possession du ballon et du terrain, et se présentant devant le but adverse grâce à de somptueuses passes dans les intervalles. Pourtant, est ce que le Portugal ressemble au Real Madrid ? Pour l’un des acteurs des derniers clasicos, Francesc Fabregas, oui. Pour le milieu de terrain, reconverti en attaquant, de la Roja, « le Portugal est une des équipes les plus fortes. Ils (les Portugais) défendent bien, et sont mortels sur les contres. C’est comme le Real Madrid et nous devrons être à notre maximum pour ce match ». L’ancien joueur d’Arsenal nuance tout de même ses propos, expliquant qu’«il y a beaucoup de joueurs de différents clubs, ce ne sera pas pareil ».
« Les retrouvailles entre Pepe et Busquets et Piqué »
Pour Marca aussi, cet Espagne-Portugal est un clasico. Le quotidien explique que ce sera « l’occasion de voir les retrouvailles entre Pepe et Busquets et Piqué, ainsi qu’entre Ronaldo et Xavi et Iniesta ». Mais l’article va plus loin, en parlant « des retrouvailles entre des compagnons de même club ». Si le Barça est tranquille là-dessus (aucun Portugais n’évoluant en Catalogne), les Madrilènes n’en sont pas au même point. Marca estime donc qu’il sera « encore plus intéressant de voir CR7 se mesurer à Ramos, qui a loué son début d’Euro, mais aussi à Arbeloa, qui s’attend à travailler dur pour freiner le Portugais ». La aussi, le journal nuance le terme de Clasico, expliquant qu’entre joueurs d’une même sélection (espagnole en l’occurrence), il n’y aura aucun problème de club. Cette demi-finale ne sera donc qu’un faux clasico, mais une chose est sure : mercredi soir, au coup de sifflet final, des joueurs Madrilènes seront heureux du résultat. En sera-t-il de même pour les Barcelonais '
Rémi dos Santos