Le soir des premieres
La rédaction

La première victoire de l'équipe de France en 2010, ce n'est pas pour tout de suite. En revanche, le France-Norvège de mercredi soir fut l'occasion de fêter de grandes premières. Revue d'effectif !

Laurent Blanc sélectionneur ... comme dans du beurre Très souvent debout, devant son banc de touche, il a délivré des conseils à sa jeune sélection, tout le long du match. Point positif, il a troqué sa touillette à café contre un chewing-gum. C'est ça le luxe d'un sélectionneur ! En plus, Lolo en costard, c'est quand même la classe.

Ruffier titulaire, ce n'est pas clair Il est le seul des révoltés de « Knysna » à avoir échappé à la sanction collective. La raison, il n'était arrivé que la veille en Afrique du sud pour remplacer Carasso blessé. Le grand Stéphane n'avait pas compris grand chose à l'immense bordel organisé et s'était contenté d'assister à l'ultime défaite des Bleus face aux Bafana Bafana. Une sorte d'aller-retour qu'il pourrait également faire dans les buts tricolores. Le Monégasque n'a pas été transcendant face à la Norvège et n'a pas eu la main assez ferme pour empêcher le premier but sur l'une des rares occasions des Scandinaves (50e). Pire encore, le portier s'est fait littérallement « enruffier » en un contre un face au buteur du soir: Huseklepp (72e).

Mexes capitaine, c'est crédible Annoncé comme le successeur de Laurent Blanc depuis ses débuts, Philippe Mexes a reçu les honneurs de son aîné et modèle de sélectionneur en portant le brassard de capitaine pour la première du « Président ». Face aux Vikings, Phil ressemblait à un guerrier celte avec sa tignasse blonde et ses cris puissants censés recadrer ses coéquipiers. Excellent dans la relance.

Menez … du Bleuet au Bleu Il était le quatrième de la génération 1987 sur la pelouse norvégienne mercredi soir. Mais contrairement à Nasri, Ben Arfa et Benzema il fêtait sa toute première sélection en Bleu. Une récompense pour le gamin formé à Sochaux qu'il a honoré dès son entrée par un pressing efficace. Une qualité de dribble inchangée, quelques frappes sans danger et une transparence inexplicable en fin de match hormis une frappe dans la niche du gardien.

Liza, commentateur officiel en devenir Il existe une différence de taille entre Christian Jean-Pierre et Bixente Lizarazu … celle des centimètres. Le grand « cricri » passe facilement pour un géant à côté du Basque et le plan en contre-plongée de TF1 n'a rien arrangé à l'affaire. Dans un style beaucoup moins excentrique que son prédécesseur Jean-Mimi, Liza fut sobre mais propre. Il ne s'est pas excité sur la moindre tête française passant 3 mètres au dessus des buts et s'est contenté d'intervenir sur les actions de jeu et les changements tactiques des deux sélectionneurs. Doit encore muscler son jeu !