La réception de Thierry Henry par Nicolas Sarkozy a attiré l''il des dirigeants de la FIFA, qui rappelle qu'aucune ingérence politique n'est souhaitée dans le domaine sportif.
Un avertissement. C’est ce qu’ont envoyé les instances de la FIFA en direction de la Fédération Française de Football à la suite de l’entrevue très médiatique entre Nicolas Sarkozy et Thierry Henry jeudi en fin de matinée. Celle-ci n’a pas été du goût Jérôme Valcke, le secrétaire général, qui a tenu à signaler ceci : «S'il y a ingérence politique dans les affaires de la Fédération française de football, on réagira, comme on le ferait dans n'importe quel pays. Le pouvoir politique ne peut exiger la démission d'un dirigeant de football. J’espère que les Français sont assez intelligents pour éviter que l’on ait à leur rappeler le règles en vigueur de la FIFA». Le message, qui sous-entend une possible sanction, est limpide.