Lundi, Antoine Griezmann a lâché une bombe en annonçant la fin de sa carrière internationale à seulement deux jours de l’annonce de la liste de Didier Deschamps pour affronter Israël et la Belgique. Daniel Riolo a commenté cette situation et ne cache pas être particulièrement étonné par le timing.
Contre toute attente, Antoine Griezmann a annoncé sa retraite internationale lundi dans la journée. Une sacrée bombe tant le timing était inattendu, à seulement deux jours de l'annonce d'une nouvelle liste de Didier Deschamps. Daniel Riolo s'interroge d'ailleurs du timing de cette annonce.
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— le10sport (@le10sport) October 1, 2024
«Je trouve que le timing était hyper bizarre»
« Pourquoi là maintenant ? Je trouve que le timing était hyper bizarre. Après avoir été dans le groupe France dans les deux premiers matches de la saison 2024/25, cette annonce qui tombe maintenant, pourquoi ? J’ai été obligé de me dire, si c’est maintenant, c’est qu’il y a quelque chose qui s’est passé, un truc qu’il a mal pris et qu’en gros il part un peu fâché. Après évidemment j’ai pensé à Deschamps, et la façon dont ça se termine avec quasiment tout le monde. Je me dis, est-ce qu’il aurait tenu jusqu’en 2026 ? Je ne sais pas, Deschamps n’arrivait plus à le faire jouer, il n’était pas dans le même football que les mecs qui l’entourent, il était là pour être la touche technique, mais il était un peu déphasé dans cette équipe de France. C’est peut-être pas le bon moment, un moment choquant et surprenant, mais j’ai l’impression que c’est peut-être pas une mauvaise chose, en tout cas pour lui », lance le journaliste de RMC au micro de l’After Foot.
«Le fait de ne pas lui donner le brassard, j’ai très mal évalué cette situation-là»
Surpris par la décision d’Antoine Griezmann, Daniel Riolo estime que la décision de ne pas lui donner le brassard de capitaine de l’équipe de France a finalement eu plus de conséquence que ce qu’il pensait : « Le fait de ne pas lui donner le brassard, j’ai très mal évalué cette situation-là. Je pensais que c’était anecdotique. Je pensais que le gars était tellement dévoué à l’équipe de France qu’il pouvait passer au-dessus de ce choc émotionnel. Je ne pensais pas que ça pouvait le marquer autant, maintenant je le comprends. Je pense qu’il a trainé ça comme un boulet, une plaie qui ne s’est pas cicatrisée. »