Gourcuff a failli tout balancer
La rédaction

A la veille du match face à Bordeaux, Yoann Gourcuff s'est confié à Sud Ouest. Les raisons et le timing de son départ à Bordeaux, mais aussi son sentiment sur la Coupe du monde et ce qui a été dit à son sujet. Morceaux choisis.

Pourquoi il est parti: « C'est Laurent Blanc qui m'a fait venir aux Girondins. Avec lui et Jean-Louis Gasset, ça s'est très bien passé dès le début. Avec leur départ, la situation n'était plus la même qu'à mon arrivée. Celui de Marouane (Chamakh) aussi a joué. » Le timing contesté de sa décision: « Je savais grâce à Hugo Lloris et Jérémy Toulalan que j'intéressais Lyon mais c'était pendant la Coupe du Monde et je voulais vraiment me concentrer sur la compétition. Quand on est revenu d'Afrique du Sud, je n'avais pas trop envie de parler de mon avenir parce qu'il fallait digérer tout ce qui s'était passé. À mon retour de vacances, le président est venu me demander de l'avertir au plus tôt si j'avais l'intention de partir. Je lui ai répondu que ma priorité, à ce moment-là, était de retrouver le plaisir du jeu. Mais une fois que ma décision de partir est devenue claire dans ma tête, j'ai pris rendez-vous avec lui tout de suite. » Pourquoi l'annoncer la veille d'un match face à Paris: « Je n'ai pas pu lui expliquer que si j'avais attendu le lundi, c'était deux ou trois jours en moins pour le club pour se retourner. Si près de la fin du mercato, il m'a semblé que c'était important. » Comment il digère la Coupe du monde: « J'essaie. C'est une expérience qui marque, forcément. Avec le temps, ça s'atténue, la page est en train de se tourner doucement. Ce qu'il s'est dit à son sujet, et une éventuelle envie de démentir: « À un moment, oui, complètement ! Mais si j'avais été obligé de faire un communiqué pour démentir toutes les bêtises qui ont été dites sur moi, cela aurait donné de l'importance à ce qui n'était que des rumeurs. Et puis, je n'aime pas entrer dans les polémiques. Je suis à l'aise pour parler du jeu mais je ne me retrouve pas toujours dans ce football-là. Quand on parle, il faut avoir des choses à dire. » Retrouvez l'intégralité de l'entretien en cliquant ici