Fernandez Quand je regarde le Bresil j’ai envie de jou
La rédaction

Symbole de cette France capable de battre le Brésil, Luis Fernandez s'est confié au 10 Sport. L'actuel sélectionneur d'Israël se souvient de ses plus belles heures, et notamment de ce quart de final mexicain...

Qu'est-ce qu'évoque pour toi un France – Brésil ?

Pour moi, c'est 1986. La génération Platini qui affronte l'équipe de Socrates, Zico... On sortait d'un titre de champion d'Europe en 1984 mais surtout d'un échec en Coupe du monde 1982 que l'on voulait à tout prix effacer. Mais le Brésil, c'est aussi mon enfance. A l'âge de 11 ans, j'ai vécu le Mondial 70. Le Brésil qui devient champion du monde avec Pelé, Jairzinho... C'était grand !

Ce quart de finale de 1986, c'est le plus beau moment de ta carrière ?

C'est un moment fort, oui, mais pas LE plus beau moment. Je pense notamment à mon titre de champion de France avec le Paris Saint-Germain. Après, c'est vrai qu'une Coupe du monde reste quoiqu'il arrive un moment particulier pour un joueur. Et là, le contexte a amplifié l'événement. Un match contre le Brésil, qui se termine aux tirs au but... 

Tu te souviens de ce qui se passe dans ta tête avant de le tirer ce pénalty ?

Oui, bien sûr. De la pression, de l'excitation. Mais j'avais l'habitude de ce genre de situation. Je tirais souvent les pénaltys et généralement en 5e position. En finale de Coupe de France avec Paris, contre Saint-Étienne, c'est moi qui tire 5e. Et on a gagné ensuite... C'était un état d'esprit et de concentration que je connaissais, c'est sans doute ce qui m'a permis de le mettre à fond.

Qu'est-ce que le Brésil incarne dans le football ?

Quand je pense au Brésil, je pense à champion du monde. C'est l'histoire, c'est Pelé... Quand je regardes un match du Brésil, j'ai systématiquement envie de jouer. Les Brésiliens arrivent à transmettre ça, l'envie de jouer au football.

Et le joueur brésilien qui t'a le plus marqué ?

Instinctivement, je réponds Zico. Parce que je l'ai vu jouer et que forcément, ça marque. Pelé, aussi, évidemment, évidemment... Ensuite, il y a Ronaldo. Et Ronaldinho ! Je ne peux pas citer des joueurs brésiliens sans évoquer Ronaldinho. Ce n'est peut-être pas celui qui m'a le plus marqué, mais c'est celui qui m'a le plus touché.

Articles liés