Équipe de France : Domenech utilise Zidane pour dézinguer Nasri !
Bernard Colas -
Journaliste
Passionné de sport, de cinéma et de télévision (à l’écran comme derrière) depuis son enfance, Bernard est journaliste pour le 10 Sport depuis 2018. Plus habile clavier en main que ballon au pied, il décide de couvrir principalement un sport adulé, critiqué et détesté à la fois (le football) et un sport qui n’en est pas un (le catch).

Premier sélectionneur à l’avoir appelé dans le groupe France, Raymond Domenech ne s’est pas montré tendre en évoquant Samir Nasri, un « amuseur  » selon lui.

Après une longue période de galère, SamirNasri a retrouvé le football professionnel cet hiver en s’engageant à WestHam. À 31 ans, le Français a vécu une carrière tumultueuse, avec un talent indéniable, mais une irrégularité et une réputation qui lui ont fait du tort tout au long de sa carrière. Interrogé à ce sujet dans le magazine L’Équipe ce samedi, RaymondDomenech, ancien sélectionneur de l’équipe de France qui a lancé la carrière internationale de l’ancien joueur de l’OM en 2007, s’est remémoré quelques souvenirs de SamirNasri, et il ne mâche pas ses mots. « Zidane avait du caractère pour améliorer l'équipe. Quand il se fâchait, c'était par rapport à ce qu'il se passait dans le jeu, au collectif, ce n'était pas juste par rapport à lui. L'autre (Nasri), non. Il fallait que ça tourne autour de lui. Zidane, il était là pour faire tourner les autres. C'est une nuance psychologique importante. Et puis, on ne peut pas être leader quand, en permanence, on titille les uns et les autres. Un leader prend du recul. Ce n'est pas quelqu'un qui chambre à longueur de temps. Ce n'est pas un leader, ça. C'est un amuseur. (…) Il veut toujours allumer, chambrer, ça peut paraître sympa, il est avec ses copains, mais il va toujours trouver la faille et le défaut chez l'autre. Ça marche un jour. Deux jours. Et, à la longue, ça fatigue tout le monde. Il a, je pense, un peu d'orgueil qui lui a fait s'imaginer qu'il était supérieur aux autres, intellectuellement, techniquement, tactiquement, qu'il savait plus, et que les autres étaient des jouets, un peu », a lâché Domenech.