Hier, sur la pelouse de Vicente Calderon, la Roja n’est pas passée loin de la correction, en seconde mi-temps. Pourtant, la presse espagnole, et les joueurs, soulignent plus les erreurs ibériques que les qualités françaises.
L’Espagne gagne la punition / Espana se gana el castigo
Si le journal AS débute son article en expliquant que le nul est logique entre les deux formations, il ne cherche pas dans les qualités françaises les raisons de la contre-performance espagnole. Le quotidien met d’abord en cause les blessures de David Silva, puis d’Arbeloa avant d’insister sur les prestations moyennes de ses cadres, comme Xavi et Iniesta au milieu de terrain ou bien encore Fabregas, coupable d’avoir loupé un penalty et d’être apparu trop timide, dans le jeu. Pas un mot ou presque donc, sur l’excellente deuxième mi-temps tricolore.
L’Espagne paye ses fautes contre la France / Espana paga los fallos ante Francia
Pour le journal Catalan, le constat est le même, et le titre le résume très bien. C’est l’Espagne qui a fauté, et non pas les Bleus qui se sont sublimés. Comme son rival AS, El Mundo Deportivo insiste dans un premier temps sur les performances des joueurs espagnols, jugées très moyennes. Puis il évoque une équipe de France très défensive et qui a refusé le jeu pendant une grande partie de la rencontre. Seul l’entrée de Mathieu Valbuena, qui a su mettre le pied sur le ballon tricolore, semble avoir émoustillé le média catalan.
Alonso-Busquets ? Il a manqué cet équilibre / Alonso-Busquets ? He echado en falta ese equilibro
A la fin de la rencontre, Del Bosque a livré son analyse sur le déroulement de la rencontre. Et pour le technicien espagnol, c’est avant tout son équipe qui n’était pas à la hauteur. Déjà, par la présence forcée de Sergio Busquets dans l’axe de la défense, qui le privait de son pivot habituel au milieu. Ensuite, à cause des blessures et de la fatigue. Ce n’est qu’à la toute fin de son interview qu’il évoque la bonne deuxième période de la France, qui a lutté pour obtenir le point du match nul qu’elle était venue chercher.