EDF : les 3 inconnues de Deschamps
La rédaction

Didier Deschamps s’appuie sur une base de 8 joueurs. Pour affronter le Japon et l’Espagne, le sélectionneur des Bleus devra faire des choix concernant certains postes clés. Zoom sur six hommes qui devraient batailler pour les trois dernières places vacantes.

Le rôle de sentinelle : Capoue plutôt que Gonalons
Rio Mavuba, blessé, Didier Deschamps va devoir aligner un nouveau trident au milieu de terrain. Dans le rôle de sentinelle, l’ancien entraîneur de l’OM a le choix entre deux hommes : Maxime Gonalons et Etienne Capoue. Le Toulousain dispose d’une légère avance. Depuis l’arrivée de Deschamps sur le banc des Bleus, il est régulièrement appelé dans le groupe France et dispose d’un temps de jeu intéressant. Titulaire face à la Biélorussie, Capoue s’est même mué en buteur, son deuxième de la saison, après celui inscrit avec Toulouse. Un bon point. Grâce à une grosse activité et une capacité à se projeter vers l’avant, le joueur de 24 ans postule donc à une place dans le onze de départ face au Japon et à l’Espagne. Mais Maxime Gonalons ne devrait pas le voir du même œil. Irréprochable depuis plusieurs saisons avec l’OL, ce pur produit du club rhodanien est devenu un des tauliers depuis le départ des Cris, Källström et Lloris. Le milieu de terrain longiligne est un travailleur infatigable. Un véritable ratisseur de ballons. Moins offensif que Capoue, Gonalons dispose d’une expérience européenne grâce à sa participation régulière à la Ligue des champions avec Lyon. Intéressant.

Défenseur central droit : Koscielny avec un avantage sur Rami
« Je connais la charnière centrale que j’alignerai contre l’Espagne. Ce sera sûrement la même que contre le Japon. » Par ces mots, Didier Deschamps a été clair. Suspendu face à l’Espagne, Mapou Yanga-Mbiwa ne devrait même pas participer à la rencontre face au Japon. Alors qui épaulera Mamadou Sakho en défense centrale ? Laurent Koscielny ou Adil Rami ? Auteur d’un début de saison tronqué par les blessures, le Valencian retrouve petit à petit le rythme. A son avantage, il dispose d’un vécu en équipe de France (24 sélections) et connaît très bien les Espagnols puisqu’il les affronte chaque week-end. Mais l’ancien Lillois est capable du meilleur comme du pire. Un choix qui paraît donc difficile pour Deschamps car Laurent Koscielny n’est pas exempt de tout reproche. Irréprochable en 2011-2012, le Gunner connaît un début de championnat difficile. A la rue face à Chelsea, il y a dix jours, l’ancien Lorientais semble moins tranchant que l’an dernier. Ses qualités physiques, son positionnement et sa technique parlent néanmoins pour lui. Surtout qu’une charnière Koscielny-Sakho sur le papier, ça a fière allure.

Ailier droit : Valbuena est de taille pour affronter Ménez
Depuis la prise de fonction de Didier Deschamps, le poste d’ailier droit n’est pas attribué à un joueur en particulier. Mathieu Valbuena, Jérémy Ménez et Karim Benzema ont tour à tour effectué une pige à ce poste. Aucun de ces trois joueurs n’a véritablement tiré son épingle du jeu. Alors pour les deux prochains matchs des Bleus, deux hommes partent avec de l’avance pour se hisser dans l’équipe de départ. D’un côté, on retrouve Valbuena. Un lutin, virevoltant, qui sait faire la différence grâce à des appuis et un centre de gravité près du sol. Titulaire en puissance sous le maillot marseillais, au poste de meneur de jeu, Valbuena est un véritable guerrier mais qui parfois en fait un peu trop. D’autre part, Didier Deschamps dispose de Jérémy Ménez. Un ailier rapide, qui dépose ses adversaires sur une accélération mais qui pèche dans le dernier geste. Malgré des bonnes prestations avec les Bleus, tout le monde s’accorde à dire que l’ancien Sochalien est capable de mieux. Aura-t-on la chance de se faire une nouvelle idée sur Ménez ? La réponse vendredi et mardi prochain…

Par Thomas Figueiredo