L’omniprésence de Karim Benzema et le système à un attaquant auquel Blanc ne touchera pas pose un souci : Olivier Giroud bénéficie de miettes de temps de jeu. Un sujet qui semble agacer le sélectionneur.
Laurent Blanc n’y renoncera pas. Pas question de passer à un système à deux attaquants, en tout cas en début de match, pour qu’Olivier Giroud puisse être titulaire en équipe de France. « Je n'ai pas dit qu'Olivier Giroud et Karim Benzema ne pouvaient pas jouer ensemble. J’ai dit que c'était compliqué dès le début d'un match. Mais l'Allemagne a le même problème avec ses deux attaquants, Gomez et Klose. Il n’y en a qu’un qui joue. Les Pays-Bas avec Van Persie et Huntelaar, c’est pareil. » Des exemples avancés au journaliste pour que la polémique désenfle. Car le fait qu’Olivier Giroud, pourtant très brillant, joue très peu, soulève forcément des questions, et notamment celle du moral du Montpelliérain.
Blanc ne le sent pas déprimé Un sujet qui agace sensiblement Laurent Blanc. Le sélectionneur n’a pas eu besoin d’utiliser le recadrage ferme auquel il avait eu recours devant l’insistance des questions sur Samir Nasri. Mais Blanc a tout de même tenté de mettre les choses au point. « Vous l’avez vu désoeuvré. Je ne l'ai pas vu desœuvré de tout. J'ai des projets d'équipe, je n'ai pas des projets pour un joueur individuellement. Je n'ai pas senti Olivier démotivé, déconcentré. Il fait partie du groupe, comme tous les autres joueurs, il a participé aux entraînements. C'est quelqu'un qui est mobilisé. Il n'y a aucun problème vis-à-vis d'Olivier, comme vis-à-vis des autres. » Lui donner un peu de temps de jeu face à l’Ukraine serait néanmoins la meilleure manière de stopper le débat.