Deschamps n’a pas dit non à l’équipe de France et n’a pas non plus dit oui. Mais cela n’empêche pas Noël Le Graët, le président de la FFF, d’attendre sa réponse pour passer à autre chose.
Didier Deschamps est bel et bien la priorité de Noël Le Graët, le président de la FFF, pour prendre la tête de l’équipe de France. C’est désormais clair. En conférence de presse ce midi, le patron de la Fédération a confirmé l’existence des négociations avec Didier Deschamps. Et contrairement à ce qui a pu être annoncé, Deschamps n’a pas dit non. « J'ai vu ce matin que Deschamps avait dit non. C'est une erreur. Il voulait retourner dans sa famille. Psychologiquement, il n'est pas en état de vouloir discuter. On attendra sûrement quelques jours. L'équipe de France fait partie de ses rêves. »
Deschamps-Le Graët, une vieille relation
Une décision qui sera probablement prise en fin de semaine, d’après Le Graët. Et quoi qu’il en dise, même s’il a tenté d’inclure Deschamps dans une « short list », Deschamps est bien LA priorité pour devenir le nouveau sélectionneur... « C’est un garçon avec qui j'aimerais travailler », a-t-il d’abord annoncé. Avant de confier que seule une décision négative de Deschamps entraînerait le choix d’un remplaçant. « Si Didier devait trop traîner, je prendrais d'autres décisions. Mais il y a des entraîneurs disponibles, d'autres non. Fernandez à Nancy me plairait bien mais le président Rousselot ne m'a pas donné le vert (rires). » Et à ceux qui penseraient que Deschamps, refroidi par les rapports entre Le Graët et Blanc, pourrait faire machine arrière, le Breton confie une connivence qu’on ne leur connaissait pas... « Didier, je le connais depuis plus longtemps que vous tous. Il est marié à une fille de Concarneau. L'envie de travailler ensemble est réelle. » Ne manque plus que le « oui » de Deschamps.