EDF : Boghossian calme le jeu
La rédaction

Après les nouvelles rumeurs dévoilées aujourd’hui dans la presse, Alain Boghossian, présent en conférence de presse, a tenu à dédramatiser les évènements qui se sont déroulés dans l’intimité du vestiaire.

Ben Arfa qui menace de partir, qui s’en prend à Nasri. Ce dernier qui attire les foudres de ses coéquipiers. Alou Diarra qui se plaint du manque d’investissement de l’équipe. Après la défaite face à la Suède (2-0), les Bleus avaient des choses à se dire. Problème, ces vérités sont sorties dans la presse. Seulement deux ans après le désastre de la coupe du Monde sud-africaine, les Tricolores passent de nouveau pour des individualistes, plus occupés à penser à leur rendement personnel qu’au destin national. Aujourd’hui en conférence de presse, Alain Boghossian endosse le costume de pompier de service, et tente d’éteindre un incendie qui s’est déjà bien propagé. Extraits

Le parallèle avec 2010 : « Ce n'est pas comparable à Knysna. Il y a eu des échanges. C'est normal dans un vestiaire. Le contraire n'aurait pas été normal. C'est comme dans un couple, si on ne se dit pas les choses, ça explose. Il n'y a rien de cassé. On s'est dit les choses. On est reparti pour briller samedi contre l'Espagne ».

Ses critiques visant Mexès : « Je suis surpris. On a le droit, en tant qu’entraîneur, de reprocher à un joueur son engagement et son carton ».

L’épisode Ben Arfa : « Ce n’était pas un accrochage, mais une discussion. Blanc a tout remis à plat et ils se sont serrés la main »

Nasri, vilain petit canard ? « On lui demande des choses spécifiques. On sait ce qu’il peut nous apporter. J’ai l’impression qu'il en faut toujours un. Il est assez fort pour gérer ».

Pourquoi maintenant ? « Ce sont les conséquences du match car c’est la première défaite depuis vingt-trois matchs. C’est un coup de massue derrière la tête. C’est logique que les joueurs soient frustrés, je le répète, je pense que c'est positif. Les joueurs ne sont pas des « Bernardo ». Le groupe vit bien. Il n'y a rien de cassé. On s'est dit les choses. On est reparti pour briller samedi contre l'Espagne ».

Une taupe dans le vestiaire ? « Non, on sait que tout se sait. Rien ne vous est jamais inconnu, mais on n'a rien à cacher ».