Il ne s'était pas exprimé depuis son exclusion de l'équipe de France pendant la Coupe du Monde. Mais le retour de l'enfant terrible du football français sur le terrain médiatique est tonitruant, à l'image de sa dernière sortie.
Nicolas Anelka a choisi le quotidien France-Soir pour revenir sur le devant de la scène médiatique et l’attaquant de Chelsea ne fait pas dans la demi-mesure. Pour lui, personne n’était contre la grève : « Tout le monde, je dis bien tout le monde, était solidaire. Marc Planus vient à son tour de le reconnaître. Dans cette affaire de mutinerie, tout et son contraire a été dit. S'il y avait des joueurs qui voulaient s'entraîner, qu'ils parlent maintenant. Mais je suis certain à 100% que personne ne le fera. » Des propos qui résonnent autant comme un argumentaire que comme une menace pour d’éventuels « délateurs ».
Bixente Lizarazu en prend aussi pour son grade. Apparemment, Nico n’aurait pas vraiment apprécié le traitement infligé par celui qui fut son partenaire chez les Bleus : « Lizarazu, c'est qui? Parce que lorsqu'il parle et qu'on l'écoute, on a l'impression d'entendre une légende vivante. En réalité, c'est juste un ancien joueur en manque de reconnaissance, frustré de la reconversion réussie de ses potes girondins Zidane et Dugarry. Tout ce qu'il a trouvé comme reconversion, c'est le torpillage. Mais ça, la Terre entière sait le faire. A-t-il oublié qu'il était à la Coupe du monde 2002' »