Dinamo Zagreb-PSG : le retour du grand Pastore ?
La rédaction

Pour son retour à la compétition, Javier Pastore était attendu au tournant face au Dinamo Zagreb (2-0). Le milieu de terrain argentin du PSG a sorti une prestation honorable. Plutôt bon pour la confiance.

Javier Pastore en avait marre de ronger ses ongles. Face au Stade de Reims, l’Argentin avait passé son temps à se nourrir de ses extrémités digitales pour faire comprendre à Carlo Ancelotti qu’il voulait jouer. Pédagogue, l’entraîneur du PSG a levé sa punition et l’a lancé dans le grand bain face au Dinamo Zagreb. Les premières minutes, « Carletto » a forcément dû le regretter. Pas dans le coup, « El Flaco » a donné l’impression d’avoir gobé la trompette et de jouer une partition à contretemps.

11 678 mètres parcourus
Bizarre, puisqu’il évoluait à son poste de prédilection, celui de n°10 dans un 4-3-3 classique. Après une demi-heure compliquée, Pastore a pourtant su se réveiller. Se sentant aspiré et inefficace dans l’axe, il n’a pas hésité à s’exiler sur un côté et ne pas trop porter le ballon. Balayant la largeur du terrain (11678 mètres parcourus) pour tenter de trouver des situations dangereuses, il est monté crescendo et a su casser les lignes à plusieurs reprises. Comme sur cet amour de passe décisive, en profondeur, pour le deuxième but de Ménez (43e). Ou ce caviar en direction d’Ibrahimovic, du bout du pied, le Suédois tentant un lob trop gourmand (64e).

Pastore aurait pu finir avec 3 passes décisives
C’est également lui qui distille le coup de pied arrêté pour la tête piquée de Silva, qui flirta avec la barre (79e). Avec plus de réussite, Pastore aurait donc pu finir avec trois passes décisives… Même dans le repli, il n’a pas rechigné et a gratté quelques ballons intéressants dans le rond central. Pastore peut encore mieux faire, c’est certain. Mais il a eu le mérite, après un début de match compliqué, de ne jamais lâcher et même de monter en puissance. Un bon point.