Les tensions entre Didier Deschamps et José Anigo pourraient réapparaître sur le dossier du latéral gauche. L'un veut Benoît Trémoulinas, l'autre Cheikh M'Bengué. Qui Labrune écoutera ?
La révolution de palais entamée et achevée dans la même journée jeudi a permis de clarifier l’organigramme de l’OM et surtout de dégager un homme fort : Didier Deschamps. Débarrassé de Jean-Claude Dassier, DD voit ses prérogatives élargies, notamment dans le domaine du recrutement. Mais Margarita Louis-Dreyfus n’est pas allée au bout de la logique en conservant José Anigo. S’il sera moins en première ligne lors de ce mercato, l’ancien Minot conservera un rôle actif en devenant conseiller du président en charge du recrutement.
M’Bengué bloqué par la CAN? Anigo a débuté ses conseils à Vincent Labrune dans l’épineux dossier du latéral gauche. Pour lui, la bonne solution se nomme Cheikh M’Bengué. « José Anigo m'a déjà appelé, m'a dit que je lui plaisais et il l'a aussi assuré à mes agents, rapporte le joueur au Parisien. L'OM fait partie des opportunités qui ne se refusent pas. J'en ai un peu parlé avec Souley (Diawara) en sélection (du Sénégal), mais, honnêtement, pas plus que ça. Je n'en étais pas à lui demander les adresses de restaurants sénégalais à Marseille ! » Le Toulousain a bien fait car son transfert est encore loin d’être acté.
M’Bengué, coté à 4,6 millions d’euros à l’Argus du 10, n’a ainsi pas l’aval de Didier Deschamps. Ce dernier ne fait pas mystère de sa préférence pour Benoît Trémoulinas, coté à 3,7 millions d’euros à l’Argus du 10. La décision de Vincent Labrune pourrait être révélatrice sur les rapports de force au sein de l’OM. A moins que la donne économique ne tranche l’affaire, M’Bengué pouvant être un dossier plus facile à conclure que celui de Trémoulinas. A l’inverse, la participation du franco-sénégalais à la prochaine CAN pourrait jouer en sa défaveur.