Selon la presse belge, le Standard Liège aurait mis en place un procédé surprenant pour payer Olivier Dacourt. Celui-ci n'a visiblement pas porté ses fruits puisque les deux parties se sont déjà séparées.
328 minutes de jeu en 5 mois Arrivé libre à Sclessin le 23 septembre dernier, Olivier Dacourt était sous contrat jusqu’au 30 juin prochain mais a décidé de quitter le club belge d’un commun accord. L’ancien milieu de terrain de l’Inter Milan n’a joué que 8 matches avec le Standard Liège. Le bilan est famélique avec une victoire, deux nuls et cinq défaites ! Le temps de jeu global n’est guère plus reluisant avec 328 minutes et trois titularisations : à Westerlo (2-0), contre Zulte-Waregem (1-1) et contre le GB (2-2). Enfin, il est entré en jeu contre Genk (1-0), à La Gantoise (2-1), à Saint-Trond (2-0), contre Roulers (0-1) et contre Anderlecht (0-4).
Pour quel salaire ? Un salaire fixe, avec le jeu des primes en cas de bonnes performances. Ça, c’est du réchauffé. Au Standard Liège, selon les rumeurs relayées par le journal belge La Dernière Heure, ça ne marche pas comme ça. Les deux parties se seraient mises d’accord avant de signer leur accord. Ainsi, la rémunération du joueur français se serait limitée à une prime de 7000 euros par point gagné, donc pas de salaire fixe. Puisque le Standard a récolté cinq points en sa présence, Dacourt aurait donc gagné 35 000 euros au total, soit 106€ la minute. «Je ne suis pas venu pour l'argent au Standard car, en un an, j'aurais gagné ce que j'avais en un mois en Italie», assure l’intéressé.
Bölöni flingué Le défi d’Olivier Dacourt de se relancer était, à la racine, assez pertinent. Mais un homme lui aurait savonné la planche depuis quelques semaines. Et c’est dommage, car il s’agit de l’entraîneur Laszlo Bölöni. «En décembre, déjà, j'avais l'impression d'être devenu un poids pour lui, assure Dacourt dans les colonnes du quotidien Le Soir. Si j'arrête, c'est parce que Bölöni a voulu m'humilier. Bölöni est un des plus petits entraîneurs que j'ai eus, surtout humainement. De plus, il n'est pas aidé car il a un adjoint incompétent». L’amateurisme du Standard €Sur sa lancée, Dacourt a également profité de sa tribune dans Le Soir pour flinguer les méthodes d’entraînement du Standard Liège. Si ça se vérifie, ça fait peur. «Jen'ai jamais pris de plaisir à l'entraînement. Ici, on nous apprend à défendre quand on n'a pas le ballon (...) Quand on a connu le haut niveau et qu'on se rend compte qu'au Standard, on ne commence jamais les entraînements à l'heure, qu'on change le programme quotidiennement et que rien n'est organisé, on se pose des questions».