Si France-Ukraine est attendu dans l’Hexagone, la rencontre Algérie-Burkina Faso fait beaucoup parler. Tous les moyens sont utilisés pour mettre la pression sur le Burkina.
Arrivés à leur hôtel à 3 h 30 dans la nuit de dimanche à lundi, les Etalons du Burkina ont directement plongé dans le bain de la ferveur algérienne. Accueillis par des dizaines de supporters insomniaques et munis de vuvuzelas, les joueurs du Burkina Faso savent que la pression sera à son maximum ce mardi soir. Leurs nuits n’ont pas forcément été agréables avec les « bruits stridents des klaxons » comme le rapporte L’Equipe. Pourtant, les joueurs semblent garder leur sérénité.
« LA PRESSION NE NOUS DÉRANGE PAS »
« Cetteferveur en Algérie est normale. Ca ne changera rien pour nous, on va essayer de garder notre sang-froid. On connaît ce genre d'ambiance. Ce sera difficile, mais on y croit. La pression ne nous dérange pas. La seule peur qui existe, c'est celle de mal faire » assure Charles Kaboré, l’ancien milieu de terrain de l’OM. Même discours du côté du ministre des Sports, le colonel OuedraogoYacouba : « Ça se passe très bien et il est normal que les gens soient derrière leur équipe, comme chez nous d'ailleurs. Depuis deux semaines, au Burkina, on ne dort pas, le peuple a sorti les drapeaux partout. C'est impressionnant. »
« ÇA SE JOUERA AU MENTAL »
« Pour nous, une qualification pour le Brésil, ce serait merveilleux, on va faire le boulot », poursuit Kaboré avant que le sélectionneur belge Paul Put ne livre sa clé de la qualification : « II faudra faire preuve de caractère, car ça se jouera au mental.. » Rendez-vous ce mardi soir, dans l’enfer de Blida.