Eliminé de la Coupe de la Ligue par Saint-Etienne (0-0, 5-3 t.a.b), le trio Lavezzi-Ibrahimovic-Ménez n’a pas réussi à guider le PSG. Les Verts, bête noire de l’équipe parisienne cette saison, en ont profité pour s’imposer une deuxième fois en moins d’un mois.
Ibrahimovic impuissant
A première vue, il est plutôt étonnant d’associer Zlatan Ibrahimovic et impuissance. Pourtant c’est l’impression qu’à dégager le géant suédois mardi soir dans le Chaudron. La principale raison de cette impuissance se nomme Stéphane Ruffier, l’antidote contre le phénomène Zlatan. En championnat il avait provoqué l’expulsion du Suédois pour un geste maladroit mais dangereux. Mardi soir, Ibrahimovic est resté sur le terrain mais est tombé sur un Ruffier en état de grâce jusqu’à la séance de tirs au but. En perdant tous ses duels face au portier stéphanois, il n’a pas permis au PSG de prendre les devants et de forcer les Stéphanois à faire le jeu et à prendre des risques.
Lavezzi hors du coup
Auteur d’un doublé face à Kiev et d’une passe décisive lors de la réception de Troyes, Ezequiel Lavezzi a montré un autre visage en Coupe de la Ligue. Il s’est d’ailleurs surtout distingué en marquant un but logiquement refusé. Pour le reste, son rendement a clairement été insuffisant. L’Argentin est d’ailleurs directement impliqué dans le tournant du match au cours de la prolongation. Après une erreur de Clerc, il sert trop mollement Zlatan Ibrahimovic qui ne parvient pas à éviter Ruffier. Une action qui aurait pu permettre au PSG d’entrevoir le Stade de France.
Ménez dans l’ombre de Nenê
De retour après avoir manqué les matchs face à Kiev et contre Troyes, Jérémy Ménez a également eu plusieurs opportunités pour inscrire le but décisif. L’imprécision dans ses tirs a tranché avec sa vivacité et ses accélérations qui peuvent faire la différence a tout moment. Mais le manque de constance et de présence tout au long d’un match ont souvent caractérisé les performances du Parisien. Et c’est d’ailleurs Nenê, toujours masqué, qui s’est fait remarqué après son entrée en jeu à la 79ème minute. En se montrant disponible pour le collectif et en fludifiant le jeu des Parisiens, le Brésilien a encore marqué des points et après les contre-performances de Pastore, il a profité de celle de Ménez.
Une équipe coupée en deux
Le trident offensif a semblé à l’écart du reste de l’équipe mercredi soir. Les différents réactions d’après-match étaient sur la même longueur d’onde : « On n'a pas marqué et c'est ça l'histoire de ce match » a déclaré Leonardo tandis qu’Ancelotti a également retenu la manière : « C'est une performance qui nous donne de la confiance pour la suite. Il nous a manqué seulement le but ». En étant sur courant alternatif, ils n’ont pas profité du bon match de la défense parisienne et de l’axe Thiago Silva - Sakho, crédité d’un 7 dans l’Equipe. Les notes du quotidien reflètent d’ailleurs bien la contre-performance du trio. 4 pour Ibrahimovic, 3 pour Lavezzi et Ménez… Loin d’être idéal pour pouvoir prétendre à poursuivre l’aventure.