Deux mois après sa blessure au genou, Yoann Gourcuff effectuait son grand retour à la compétition ce mercredi à Nice (1-3). Résultat des courses : une prestation mitigée et une cohabitation qui s’annonce déjà compliquée avec Steed Malbranque.
Un fauteuil pour deux
Clément Grenier s’était imposé comme un successeur redoutable au poste de meneur de jeu après la blessure de Yoann Gourcuff, mais l’absence du jeune lyonnais avait contraint Rémi Garde à aligner Steed Malbranque dernièrement à ce poste. Face à Nice en Coupe de la Ligue (1-3), c’est bien l’international tricolore qui était aligné en 10 axial. Pourtant, Malbranque est constamment venu marcher sur ses plates bandes de son partenaire et même si leur tandem s’est avéré efficace sur le but de Gomis (8e), ce bras de fer pour l’animation s’est avéré assez problématique.
Le coup de patte disparu
C’était l’une de ses marques de fabrique à Bordeaux, mais également l’été dernier lors de sa bonne préparation : les coups de pied arrêtés. Pourtant, face aux Aiglons, Yoann Gourcuff a fait preuve d’un déchet inquiétant à ce niveau. Il a lui-même reconnu ses difficultés à la mi-temps : « Ce n’est pas satisfaisant. Je suis compétitif, j’ai travaillé pour pouvoir revenir, le genou est rétabli. Mais il va falloir corriger quelques erreurs en seconde période notamment sur les coups de pied arrêtés », a-t-il précise au micro de France 2. Un point noir pour le meneur de jeu rhodanier, qui n’a pourtant pas été avare dans l’effort.
Les bons points
En 62 minutes (NDLR : Il a ensuite cédé sa place à Briand), Yoann Gourcuff a touché pas moins de 39 ballons. Sa vision du jeu et son activité ont été plutôt intéressantes puisque 87% de ses passes sont arrivées à destination, un pourcentage bien supérieur à celui de Malbranque (44 ballons touchés, 78% de réussite dans les passes). Pour un match de retour, dans lequel Lyon n’a jamais vraiment vu le jour, rien ne sert de noircir le trait sur la prestation de l’ancien Rennais. Il lui faudra simplement gommer les impuretés sur coups de pied arrêtés et apprendre à cohabiter avec ses partenaires de l’entrejeu…L’OL ne pourra que mieux s’en porter.