Après le transfert de Neymar, l'Arabie Saoudite annonce du lourd
Benjamin Labrousse

Cet été, l’Arabie Saoudite s’est imposée comme une nouvelle puissance émergente dans le vaste monde du football. Doté de moyens financiers colossaux, l’état du Moyen-Orient a recruté de nombreuses stars cet été, avec les venues de Karim Benzema, Sadio Mané, ou encore celle de Neymar. L’un des dirigeants de la Saudi Pro League s’est d’ailleurs livré sur l’arrivée du Brésilien, mais également sur le projet du football saoudien.

Quelques mois après l’arrivée retentissante de Cristiano Ronaldo du côté d’Al-Nassr, l’Arabie Saoudite a enflammé ce mercato estival. Alors que plusieurs clubs détenus par un fond d’investissement onéreux (le PIF) ont pu attirer certaines stars européennes, Al-Hilal a récemment réalisé un énorme coup en signant la star du PSG, Neymar, contre 90M€. Arrivé blessé en Arabie Saoudite, le Brésilien ne pourra pas évoluer tout de suite sous ses nouvelles couleurs.

« Il s’agit d’un projet à long terme »

Faisant partie des nombreux dirigeants de la Saudi Pro League, Carlo Nohra affirme que l’évolution du football saoudien ne passera pas uniquement par l’achat de stars mondiales. « Nous n’attendons pas que cela se fasse du jour au lendemain. Il s’agit d’un projet à long terme et tout le monde l’accepte. L’idée n’est pas de déverser de l’argent pour que ça marche, mais de s’assurer que nous faisons ce qu’il faut à chaque étape pour mettre les choses, les gens et l’écosystème en place », a-t-il déclaré auprès de l’AFP, dans des propos relayés par Ouest-France.

« Nous devions dépenser plus »

Après le transfert de Neymar vers Al-Hilal pour une énorme somme (90M€), Carlo Nohra affirme néanmoins qu’une limite budgétaire a été imposée aux clubs de la Saudi Pro League : « Une limite a été fixée, oui, mais nous avons compris dès le départ que pour obtenir les joueurs de qualité dont nous avons besoin pour avoir de l’influence, nous devions dépenser plus ».

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