Arsène Wenger a disputé son 1000ème match avec Arsenal le week-end dernier. Exemple de longévité, le technicien français a toutefois du mal à rivaliser avec José Mourinho…
Dur dur le 1000ème ! Arsène Wenger, l’entraîneur français d’Arsenal, disputait le week-end dernier son 1000ème match en tant qu’entraîneur d’Arsenal. Une longévité rare à ce niveau. Malheureusement pour lui, Wenger a vécu un calvaire lors de son « anniversaire ». Le technicien a été humilié par son meilleur ennemi, José Mourinho, l’entraîneur de Chelsea. Les Blues ont laminé les Gunners (6-0) et sans doute définitivement éliminé Arsenal de la course au titre. Triste record pour Wenger.
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MOURINHO, BÊTE NOIRE DE WENGER
José Mourinho n’a d’ailleurs pas épargné l’entraîneur d’Arsenal ces dernières semaines. « Wenger est un spécialiste de l'échec » , avait lancé l’entraîneur de Chelsea, en février dernier. Mourinho a récidivé avant la fameuse rencontre, la 1000ème de Wenger. « Je l’admire et j’admire Arsenal. Il est impossible d’atteindre ce chiffre sans que le club soit aussi fantastique dans le sens où il soutient son entraineur dans les mauvais moments, surtout quand ils peuvent être nombreux » , a lâché Mourinho, non sans ironie. Sur ce point difficile de donner tort au technicien portugais…
MOURINHO A LES RÉSULTATS…
Arsenal n’a rien gagné depuis 2005 et une Coupe d’Angleterre. Mourinho, de son côté, a gagné partout où il est passé. Il est notamment double champion du Portugal avec Porto (2003-2004), double champion d’Angleterre avec Chelsea (2005-2006), double champion d’Italie avec l’Inter Milan (2009-2010) et champion d’Espagne avec le Real Madrid (2012). En attendant Chelsea en 2014 ? José Mourinho a également gagné deux fois la Ligue des Champions (en 2004 avec le FC Porto et en 2010 avec l’Inter Milan).
...ET LA CAPACITÉ À S’ADAPTER DE PARTOUT
Alors oui, il n’y a pas que le palmarès, il n’y a pas que les résultats. Mourinho a entraîné des grosses équipes lorsque Wenger bataillait dans un club qui avait mis l’essentiel de ses économies dans son nouveau stade. Wenger prône un football louable, basé sur le beau jeu et la jeunesse. Wenger a su s’imposer et devenir incontournable à Arsenal alors qu’il était moqué au départ. Il a su également durer. Ce qui n’est pas le cas de José Mourinho. Il ne s’agit pas ici de dénigrer le bilan d’Arsène Wenger. Loin de là. Le technicien français fait encore des merveilles avec Arsenal. Mais Mourinho, c’est le cran au-dessus. Mourinho sait s’adapter de partout, dans n’importe quelle situation. Il arrive toujours à tirer le maximum d’un groupe, à fédérer autour de lui. C’est ça la marque des très grands entraîneurs.