En finale de League Cup anglaise, Chelsea a connu un incident de match assez dingue. Le gardien de but, Kepa Arrizabalaga, a refusé de quitter la pelouse…
Chelsea n’avait pas le droit de se manquer en finale de League Cup, face à Manchester City. Séchés quelques jours plus tôt par la bande à Guardiola (6-0), les Blues avaient l’occasion de prendre leur revanche et surtout de décrocher un titre cette saison. Malheureusement, Chelsea s’est incliné aux tirs au but. Mais ce qu’il faut retenir de cette rencontre demeure toutefois une scène surréaliste entre Kepa Arrizabalaga, gardien de but de Chelsea, et son entraîneur, Maurizio Sarri.
Kepa refuse de sortir !
On joue les prolongations. Chelsea et Manchester City ne parviennent pas à se départager (0-0) et à l’approche des tirs au but, Maurizio Sarri souhaite procéder à un changement de gardien de but. Mais coup de théâtre : Kepa Arrizabalaga refuse catégoriquement de sortir ! Il le signale à son coach, fou de rage, qui explose littéralement sur le bord du terrain… Après plusieurs secondes de flottement, Kepa reste bien sur le terrain et disputera ensuite la séance des pénalty. Malheureusement, il ne parviendra pas à être le héros du match puisque c’est Manchester City qui s’est imposé (4 à 3 aux tirs au but). Mais la scène fait le tour du monde et Chelsea va avoir du mal à sortir de cette crise, qui fragilisait déjà la position de MaurizioSarri. Ce dernier a toutefois tenté d’éteindre l’incendie après la rencontre : « J'ai cru qu'il était blessé, je ne voulais pas qu'il reste s'il était dans cette condition. Je voulais Caballero sur le terrain. Mais lui voulait juste me dire qu'il était encore bon pour la séance de tirs au but (…) Mentalement, Kepa avait raison mais pas forcément dans son comportement. J'étais très en colère. Je vais lui parler, il doit comprendre car nous pouvons avoir des problèmes, surtout avec vous ». Pas sûr que les dirigeants de Chelsea apprécient le buzz généré par cette scène...
Kepa et la colère de Sarri en images... pic.twitter.com/dabdBOmDhD
— Bruno Constant (@Bruno_Constant) 24 février 2019