Richard Virenque va commenter son septième Tour de France, qui démarre demain à Liège, pour Eurosport. L’ancien cycliste, sept fois sacré meilleur grimpeur de la Grande Boucle, revient sur les événements des dernières semaines et notamment l’affaire Europcar.
Le Tour de France 2012 va débuter, quel est votre sentiment sur cette nouvelle édition ? Je le vois moins dur que l’année passée. Il manque notamment Andy Schelck et son frère Frank est affaibli. Cadel Evans et Bradley Wiggins sont les deux grands favoris. Les Français devront attaquer pour briller, comme ils l’ont fait l’an dernier. En ont-ils les moyens ? Toute la question est là.
Peut-on s’attendre à une belle surprise comme l’an passé avec Voeckler ? Ouais… Les surprises, il faut les provoquer. Le problème, c’est que Voeckler n’est pas dans les meilleures conditions. Pierre Rolland a peut-être pris du galon et sera à la hauteur. C’est la grande interrogation.
L’affaire Europcar a perturbé le début du Tour. N’est-ce pas préjudiciable pour le cyclisme ? Il y a des gens qui tirent des ficelles et comme par hasard, ça sort juste avant le début du Tour. Ce n’est pas une affaire. Il y a des révélations, mais est-ce fondé ? Je pense que c’est pour nuire à une équipe très en vue qui a réussi dans le Tour l’an dernier. Ça me surprend et c’est plutôt louche pour quelque chose qui c’est soi-disant passé l’an dernier. C’est léger.