Cyclisme - Tour de France : Julian Alaphilippe commente la perte de son maillot jaune !
Thibault Morlain -
Journaliste
Après s’être essayé à différents sports, Thibault se tourne vers une carrière de footballeur amateur. Au moment de faire un choix entre devenir footballeur professionnel et journaliste, les qualités ont fait pencher la balance d’un côté. Le voilà désormais au sein de la rédaction du 10 Sport, après un diplôme obtenu à l’Institut International de Communication de Paris.

Pour seulement 6 secondes, Julian Alaphilippe a dû céder son maillot jaune. Une perte qui ne préoccupe pas le coureur de la Deceunink-Quick Step.

Julian Alaphilippe le savait, il devait tout donner pour conserver son maillot jaune au sommet de La Planche des Belles-Filles. Et confronté à des pourcentages affolants, le Français s’est démené comme un beau diable, réussissant à se débarrasser d’une bonne partie des cadors du peloton. Toutefois, devant lui, Giulio Ciccone a lui aussi fait fort et pour 6 secondes, Alaphilippe a dû laisser son maillot à l’Italien de la Trek-Segafredo.

« Je ne suis pas déçu »

Rapporté par RMC, Julian Alaphilippe s’est livré sur cette perte du maillot jaune. Le désormais deuxième du Tour de France a alors confié : « C’est comme ça. On a contrôlé toute la journée. Je savais que les dernières difficultés allaient faire mal et qu’on allait rattraper du temps. Mais il me manque six secondes pour garder le maillot. Je prends jour après jour et je suis content de mes sensations aujourd’hui. L’échappée était très forte, mon équipe a très bien roulé ces derniers jours. Ça aurait été compliqué de garder l'échappée à une minute ou deux toute la journée. Vu le final, il n’y avait pas grand-chose à faire de plus. Avec des 'si', on peut tout refaire. Je ne suis pas déçu. J’ai profité, les trois derniers jours ont été exceptionnels. Je me sens mieux que ce que je pensais, on verra dans les prochains jours. Mon directeur sportif m’a dit que je pouvais attaquer si j’avais les jambes. Je connaissais un peu les derniers mètres, mais pendant la reconnaissance je n’avais pas été jusqu’à l’arrivée. Je ne m’attendais pas à ce que ce soit aussi raide, c’est pour ça que j’ai serré un peu le frein à main ! ».

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