Daniel Teklehaimanot sera-t-il le premier africain à ramener le maillot de meilleur grimpeur sur les Champs comme il l'a fait au Dauphiné Libéré ? Christian Prudhomme s'est exprimé sur la première équipe africaine du Tour.
A l’approche du départ du Tour de France, l’excitation monte et les équipes annoncent les coureurs sélectionnés pour prendre part à la Grande Boucle. Et cette année, une équipe africaine a été invitée à participer à la plus grande course cycliste du monde, il s’agit de MTN-Qhubeka. C’est une première et Christian Prudhomme s’en réjouit au micro d'Eurosport : « La bicyclette est universelle, le vélo de compétition ne l'est pas encore. Là, c'est clairement ouvrir le Tour à un nouveau continent avec une équipe officiellement d'Afrique même si elle a une ossature de coureurs chevronnés venant d'Europe et des États-Unis pour protéger dans les dix premiers jours les jeunes coureurs nés en Afrique. »
« C’EST AUSSI RETROUVER LES RACINES DU VÉLO »
« J'y vois un vrai message d'espoir. D'un côté, il y a MTN, un grand opérateur de télécommunications, de l'autre Qhubeka, ce mot zoulou qui veut dire progresser, une association qui veut donner des bicyclettes aux enfants pour qu'ils puissent aller à l'école. C'est aussi retrouver les racines du vélo: Poulidor et Anquetil allaient à l'école en bicyclette. Je rêve de voir Kudus ou Teklehaimanot s'échapper dans la montagne, que des gens se disent à des milliers de kilomètres de la France: 'C'est notre champion'. »