Interrogée par le quotidien belge Het Laatste Nieuws, Seynabou Diop, qui accompagnait le cycliste belge la nuit de son décès, raconte sa version des faits. Troublant.
Son témoignage était attendu depuis une semaine, depuis l'annonce tragique de la mort de Franck Vandenbroucke. Seynabou Diop, prostituée de 30 ans (arrêtée pour le vol des téléphones portables de VDB) qui accompagnait le cycliste belge la nuit de son décès, révèle ce lundi les circonstances de sa mort dans le quotidien belge Het Laatste Nieuws.
Leur rencontre : «J'ai rencontré Frank le dimanche soir au bar de L'Etage à Saly. Il était charmant, plein d'humour. Mais il buvait beaucoup. Rapidement, il a vidé une bouteille de champagne puis une autre de whisky.» L'autopsie pratiquée mercredi à Dakar a indiqué que le coureur de 34 ans était décédé d'une embolie pulmonaire bilatérale et que des traces de piqûres avaient été repérées sur ses avant-bras. Diop assure «n'y être pour rien et ne l'a jamais vu se droguer».
La suite : Le couple se serait ensuite rendu dans un hôtel (La Maison Bleue) où VDB, malade, aurait demandé à sa compagne d'un soir de l'attendre à la piscine. «Vers 4 heures, j'ai été voir dans la chambre. Il dormait assis, avec la tête entre les jambes. Il y avait du vomi à ses pieds. J'ai nettoyé (...) puis je suis rentrée chez moi vers six heures», poursuit Diop.
L'annonce du décès : La jeune femme affirme être revenue à l'hôtel le lundi après-midi. «Je suis retournée dans la chambre avec l'hôtelier. Frank était sur le lit. Il était mort. (...) A côté du lit, il y avait son sac avec des médicaments, une seringue et une cuillère à café». Selon la presse belge, des analyses toxicologiques qui n'ont pu être effectuées au Sénégal doivent encore être pratiquées en Europe pour affiner les résultats de l'autopsie et peut-être déterminer ce qui a pu provoquer l'embolie pulmonaire.