Il n’y a pas toujours besoin d’unejournée de repos pour qu’un contrôle positif soit officialisé sur le Tour de France. Ces dernières années, il suffit de passer par la ville de Pau. Si pour le moment, Fränk Schleck n’est pas encore convaincu de dopage, la jurisprudence paloise n’est pas rassurante pour le coureur luxembourgeois.
Juillet 2007 – Vinokourov et Ramussen pris dans l'étau
Les 24 et 25 juillet 2007, le Tour fait escale à Pau, avec, notamment, une habituelle journée de repos.Les gendarmes français profitent de cette halte pour perquisitionner les hôtels d'Alexandre Vinokourov, Iban Mayo et Christian Moreni. Le même jour, la presse révélait le contrôle positif du Kazakh quelques jours plus tôt. L'équipe Astana doit quitter le Tour et Vinokourov, qui nie s’être dopé, sera finalement suspendu une saison. Le leader du classement général au moment du jour de repos à Pau se nomme Michael Rasmussen. Déjà suspendu par la Fédération Danoise pour défaut de localisation, l'étau se resserre autour du coureur Rabobank au fil des jours. Dans la soirée du 25 juillet, son directeur sportif décide de l'exclure et les gendarmes tentent eux de l'interpeller, mais le Danois n'est déjà plus là. Un an plus tard, le coureur sera suspendu deux ans.
Juillet 2010 – la viande de Contador
Nouvelle journée de repos à Pau le 21 juillet 2010. Un contrôle révèle des traces de Clenbuterol dans les analyses d'Alberto Contador. Grandissime favori, l'Espagnol plaide non coupable en expliquant avoir été victime d'une contamination alimentaire. Le coureur quitte le Tour de France et sera finalement condamné à deux années de suspension.
Juillet 2012 – la suite avec Fränk Schleck ?
Deux ans plus tard, le Tour est de retour à Pau… pour la seconde journée de repos. En début de soirée, l’UCI informe le team RadioShack que le coureur Fränk Schleck a des résultats d'analyses anormaux. La présence d'un diurétique (permettant de masquer d'autres produits) est signalée. Le Team exclu son coureur et le monde du cyclisme attend la suite. Les organisateurs vont finir par hésiter à revenir dans le Béarn…