Forcément, au lendemain de la révélation de ce que l’on peut appeler « l’affaire Di Gregorio », les informations sur le sujet se multiplient. Petit tour d’horizon.
Di Grégorio, un coureur plutôt bien payé D’après le Parisien du jour, Rémy Di Grégorio est un coureur dont le salaire n’est pas à plaindre dans le peloton. Le quotidien le qualifie même de « substantiel ». Le grimpeur marseillais, toujours suspendu par Cofidis, émargerait à 250 000€ annuels.
Di Grégorio semblait s’être posé Alors qu’il a toujours eu la réputation d’être un coureur instable, Rémy Di Grégorio semblait s’être posé, de quoi être encore plus étonné par son dérapage. Marc Madiot, son ancien directeur sportif à la FDJ, raconte. « Je pensais qu’il s’était bien restructuré. Il s’est marié l’an dernier et il est papa depuis une semaine. Je le trouvais plutôt serein ces derniers temps. Je m’attendais à le voir faire quelques trucs en montagne sur ce Tour. »
Di Grégorio attendait une livraison Rémy Di Grégorio a été trahi, hier matin, par des écoutes téléphoniques faisant état de la livraison d’un colis pour lui, à son hôtel, relate l’Equipe. Un colis dont le contenu n’a pas été dévoilé. C’est au moment où Di Grégorio s’est éclipsé pour le récupérer que la gendarmerie l’a cueilli.
Dumoulin et Fouchard, les deux coureurs en larmes Yvon Sanquer, en conférence de presse, évoquait une équipe touchée à l’annonce de la nouvelle. « Je les ai informés à leur retour du décrassage traditionnel. Je n’en avais pas eu le temps avant. Dans l’équipe, quatre coureurs sont des néophytes sur le Tour de France. Certains étaient en larmes quand je leur ai expliqué la situation. Ce que j’ai lu dans leurs yeux, c’est la consternation, l’abattement, puis un sentiment de trahison. » D’après l’Equipe, les deux coureurs à avoir lâché leur petite larme étaient Samuel Dumoulin et Julien Fouchard.
Un trafic « à deux balles » pour un gendarme Si Di Grégorio fait partie de l’équipe Cofidis, la formation nordiste ne semble pas mêlée à l’affaire. Un gendarme aurait même largement avancé à l’Equipe la thèse de l’acte isolé. « Un petit trafic isolé à deux balles qui peut nous faire avancer sur autre chose de plus important. Mais l’équipe Cofidis n’a rien à se reprocher. »
Di Grégorio, un personnage mal compris Que ce soit chez Cofidis ou chez Astana, Rémy Di Grégorio était visiblement un coureur que l’on avait du mal à comprendre. L’Equipe recueille l’avis d’un membre de l’équipe Cofidis et d’un ancien coéquipier chez Astana. « Sans vouloir le défendre, Rémy était un gentil mec. Mais finalement, personne ne le connaissait vraiment », raconte le premier. « Ce serait facile aujourd’hui d’affirmer qu’on se posait des questions sur lui. Mais Rémy était vraiment différent », confie le second.