Alors que l’UCI a finalement accordé une licence World Tour à Astana, aux dépens notamment de l’équipe Europcar, Jean-René Bernaudeau n’a pas caché sa déception.
Les cas de dopage récents au sein de l’équipe Astana ont fait trembler le monde du cyclisme ces dernières semaines. À tel point que l’UCI a même reporté un temps sa décision d’accorder une licence World Tour à l’équipe de VincenzoNibali, dernier vainqueur du Tour de France. Finalement, l’équipe kazakhe a obtenu le précieux sésame, ce qui a fait le malheur de certaines équipes, comme les Français d’Europcar.
« SANS DOUTE MOINS IMPORTANT D’AVOIR PLUSIEURS POSITIFS »
Pour le directeur sportif d’Europcar, Jean-RenéBernaudeau, la pilule a un peu de mal à passer. « Il manquait 6% de budget pour faire une saison 2015 en World Tour. C'est dur à avaler, il me fallait un peu de temps. J'étais sous surveillance en 2014, le budget était serré, c'est décevant. C'est sans doute moins important d'avoir plusieurs positifs que de manquer d'un petit peu d'argent», a-t-il déclaré à France Info.