Au-delà du simple cas de Julian Alaphilippe, qui a manqué sa campagne des classiques alors qu’il courait avec une blessure au genou, la Soudal-Quickstep est passée au travers dans les Flandriennes. Au point que le boss Patrick Lefévère a convoqué une réunion de crise ces derniers jours…
Au sortir de Paris-Roubaix, où l’équipe Soudal-Quickstep s’est retrouvée une nouvelle fois totalement hors des débats, le meilleur coureur Yves Lampaert terminant à la 36ème place, Patrick Lefévère, le boss de la formation belge, a tenu une réunion de crise pour comprendre pourquoi la campagne des classiques flandriennes s’est avérée aussi désastreuse.
Alaphilippe sur le Tour de France ? Il lâche un indice https://t.co/nH1NC2Ss40 pic.twitter.com/vzQjxrJTyg
— le10sport (@le10sport) April 12, 2024
« Ce n’est un secret pour personne, nous n’avons pas été performants »
A l’occasion d’un entretien au Het Nieuwsblad, comme rapporté par cyclismactu.net, Lefévère a notamment déclaré : « Mardi dernier, j'ai convoqué une réunion. Pour ceux qui veulent l’appeler ainsi : une réunion de crise. Ce n'est un secret pour personne, nous n'avons pas non plus été performants sur Paris-Roubaix. La question centrale de notre rencontre était donc évidente. D'où vient le manque de performance ? De nombreuses options différentes s’offrent alors à vous. Est-ce que cela dépend du matériel ? Certainement pas sur notre vélo Specialized, car je pense qu'il reste le meilleur du peloton. Nous avons discuté des pneus tubeless pendant un certain temps, mais je pense que Jordi Meeus a fait top 10 avec exactement le même type du même fabricant ».
Le programme de préparation mis en cause ?
A l’inverse de ce qu’il a parfois pu faire avec Julian Alaphilippe, Lefévère n’a pas mis ses coureurs en cause, questionnant plutôt le programme de préparation mis en place par le staff : « Les coureurs du printemps devraient-ils participer à un stage d'entraînement en altitude, comme l'ont fait Yves Lampaert, Julian Alaphilippe et Casper Pedersen, entre autres, en février ? Les coureurs qui marquent au printemps derrière Mathieu van der Poel sont ceux qui disputent des petites courses en février, comme l'Étoile de Bessèges et les Coupe de France. Nous ne roulons pas là-bas car il y a trop de coureurs à l'entraînement pour constituer des équipes. (…) Il ne faut pas non plus dramatiser la situation. Pour le moment, nous avons gagné treize victoires. Seuls UAE Team Emirates et Visma | Lease a Bike font mieux. Mes sponsors ont une vue d'ensemble. Remco au Portugal et Landa en Espagne font certainement leur bonheur. Ce sont les fans et les médias flamands qui sont obsédés par les classiques ».