Tony Gallopin a franchi un cap dans sa carrière après une victoire d’étape et un maillot jaune sur le dernier Tour de France. Mais le coureur français reste focalisé sur son objectif et veut croquer toutes les grandes classiques du circuit, comme il l’explique au 10 Sport.
Le public français vous a quitté sur un Tour de France 2014 avec un maillot jaune le 14 juillet et une victoire d’étape deux jours plus tard. Le plus beau souvenir de votre carrière ?
Oui, bien sûr, c’est le plus grand. Après, choisir entre le maillot jaune et la victoire d’étape, je ne sais pas… Mais ces quelques jours là, dans ce Tour de France, ont été évidemment les plus beaux jours de ma carrière.
Désormais, on vous reconnaît dans la rue ? Peut-être pas à ce point (rire), mais oui, après le Tour de France, notamment dans les critériums, je sentais vraiment quelque chose dans le public. Mais c’est surtout le maillot jaune qui marque les gens. Plus que la victoire d’étape, c’est ce maillot qui compte et marque les esprits.
Vous imaginiez que ça pourrait avoir un tel impact ?
Je ne pensais pas que ça aurait cet impact-là. Parce que c’était mon troisième Tour de France et que ça se passait plutôt bien. Mais je me suis vite rendu compte que tant qu’on ne brille pas, que ce soit sur une simple étape ou en ayant le maillot jaune, on reste anonyme aux yeux du grand public.
Vous avez déjà gagné la Clasica San Sebastian. Est-ce que l’on va surtout vous retrouver sur ce type de course, peut-être un peu plus prestigieuse, dans les années à venir ?Oui, pour moi la priorité, ce sont les courses d’un jour. Ce sont les classiques comme Liège-Baston-Liège ou le Tour des Flandres. Elles sont peut-être un peu moins médiatiques mais très importante dans le cyclisme donc pour le futur, cela reste ma priorité.
Vous citez Liège-Baston-Liège en premier. Un hasard… ?
Peut-être pas (sourire). Je pense que c’est la course qui me correspond le plus sur les cinq « monuments » que l’on peut trouver dans la catégorie des classiques. C’est celle que je vise, c’est celle que je veux gagner. Mais ça reste l’une des plus dures…
Paris-Roubaix, ça vous parle aussi ?C’est un nom qui fait rêver mais malheureusement, c’est la course qui me semble la moins appropriée par rapport à mes caractéristiques. Mais pourquoi pas ! C’est une course pour laquelle il faut beaucoup d’expérience. Et c’est évidemment un challenge qui m’attire…
Et un podium sur le Tour de France, dans les années à venir, c’est envisageable ? Peut-être pour le futur mais ce n’est pas ma priorité. C’est énormément de travail, beaucoup de sacrifice et il ne faut jamais avoir de jour sans. C’est aussi physiquement que mentalement… Mais ce n’est pas ma priorité.
Tony Gallopin a roulé pour le Kettler Challenge
Tony Gallopin était présent à l’Hôtel Molitor, le 1er décembre dernier, pour répondre à l’appel d’Estelle Denis, marraine de l’association « L’étoile de Martin », qui vient en aide aux enfants atteints du cancer. Le coureur français a pris les commandes d’une équipe solide avec notamment l'ancien footballeur Sylvain Wiltord (ici en pleine action sur le vélo Kettler) ou encore le consultant Pierre Ménès. Face à eux, bien d’autres personnalités comme Sandrine Quétier, Raymond Domenech, Amaury Leveaux ou encore Stéphane Plaza. Chacun a pu parcourir en équipe 42 kilomètres sur les vélos Kettler et ainsi permis de récolter 15 250 euros pour l’association « L’étoile de Martin ».
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