Tom Boonen l'a en travers de la gorge. Contraint de jeter l'éponge sur Milan-San Remo, course notamment interrompue à cause de la neige, le Belge a remis en question l'organisation. «Je suis coureur cycliste, mais une course comme celle-ci s'éloigne trop de ma conception du métier, a-t-il expliqué à la RTBF. Les premières heures ont pratiquement été inhumaines. Rouler à vélo des heures dans la neige n'est pas normal. Il y avait d'ailleurs près de cent coureurs largués lors de cette neutralisation. Mais on les a fait monter dans un bus afin qu'il puissent repartir avec le groupe lors du départ bis. C'est notamment pourquoi j'estime qu'il ne s'agit plus d'une vraie course et que je je préfère m'arrêter là. Je suis d'ailleurs convaincu que beaucoup auraient voulu faire comme moi, mais n'ont pas osé à cause des intérêts en jeu. Je les comprends. Mais sans l'envie, cela ne servait à rien de continuer dans mon cas...»
Boonen : « Rouler dans la neige, ce n’est pas normal »