NBA : Fin du calvaire pour Evan Fournier, son ancien coach s’explique
Florian Barré

Arrivé chez les New York Knicks en 2021, Evan Fournier a d’abord cru à la collaboration parfaite avec la franchise emmenée par Tom Thibodeau. S’il a réalisé une première saison aboutie, à 80 matchs, la suite aura été bien différente. En effet, après un an et demi sans jouer, ou presque, l’arrière de l’équipe de France a enfin été tradé, du côté des Detroit Pistons. L’occasion pour son ancien entraîneur de répondre de ses actes.

Nouveau joueur des Pistons, Evan Fournier s’est dit ravi après son trade, bien qu’il ait rejoint la franchise au pire bilan de la NBA version 2023-24 (8-45). La seule chose que souhaitait l’arrière était de retrouver du temps de jeu avant les Jeux olympiques de Paris qui auront lieu cet été. Et s’il quitte un entraîneur de renom, en la personne de Tom Thibodeau, il en a rejoint un autre. Si Monty Williams - coach de l’année 2022 et finaliste NBA avec les Suns en 2021 - a semé le doute quant au rôle qu’aura Fournier dans les semaines à venir, il lui a malgré tout donné 25 minutes contre les Los Angeles Lakers ce mardi soir, dans une défaite 125-111.

Fournier retrouve du temps de jeu

Williams a d’ailleurs expliqué que la continuité des Pistons reposait sur son banc, et qu’il avait disparu après la trade deadline. Mais il a apprécié l’apport des nouveaux joueurs : « C’est ce groupe qui nous a permis de revenir… J’ai aimé la façon dont ils ont joué. » Toujours est-il que la situation du Français ne sera sans doute jamais aussi mauvaise que chez les Knicks. Cela faisait une éternité que Fournier n’avait pas joué autant durant un match. La saison dernière il n’avait eu le droit qu’à 17 minutes en moyenne par match lors de 27 apparitions. Ce mardi, ce n’était que la quatrième fois qu’il posait les pieds sur un parquet depuis le début de l’exercice 2023-24.

L’explication de Thibodeau

Ainsi, Thibodeau est revenu récemment sur sa décision de se passer de Fournier des mois durant : « Oui il a fait du bon boulot pour nous (New York, ndlr). Mais parfois les choses changent. Les forces de notre franchise changent. Quand nous l’avons signé, nous pensions que c’était un très bon fit. Il a eu une bonne année avec nous. J’ai beaucoup de respect pour lui et je lui souhaite le meilleur à Detroit. Mais ce n’était pas simple, pas simple pour lui. Il faut faire ce qui est le meilleur pour votre équipe. Parfois ça veut dire écarter les gars de la rotation. Si les forces de notre franchise évoluent, cela peut impacter les autres. On doit faire en sorte d’avoir les meilleures chances de gagner. C’est ce qu’on fait. Il ne s’agit pas d’aimer ou de ne pas aimer un gars. »

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